1. Un souper particulier (1)


    Datte: 12/08/2020, Catégories: Hétéro

    Tahiti, colline surplombant la baie de Matavai. Accoudé à mon balcon, je regardais paisiblement les dernières couleurs ocres du soleil fondre sur la baie. Le stress mêlé d’excitation de la matinée avait fait place à une certaine sérénité une fois le scénario du soir mis en place. A mon plus grand étonnement j’étais en avance et avais même, dans les temps, réussi à placer un nœud de cravate improbable à ce costume deux pièces flambants neufs sorti tout droit du meilleur couturier de l’île. Je pouvais me détendre calmement en sirotant un verre de rhume polynésien quelques minutes avant son arrivée tout en appréciant le spectacle de la vallée. Trois coups brefs me sortirent de ma léthargie. Je sentis à ce moment là une soudaine décharge d’adrénaline et une certaine excitation fébrile me reprendre. Je me précipitais vers la porte et ouvris. Elle était là, devant moi, magnifique ! Sa robe blanche de soirée tout en bustier laissait apparaître des épaules délicates se prolongeant tout en harmonie sur un corsage en rondeur. Plus bas la robe s’échancrait au niveau des hanches, pour dévoiler un peu au-dessus des genoux, des jambes gracieuses et infinies.... J’esquissais un sourire de contentement, mes instructions avaient bien été suivies. Je plongeais mon regard dans le sien et sentis dans ce dernier une certaine curiosité mêlée de timidité et d’excitation. Je choisis en guise d’accueil de lui adresser un baiser tendre et chaleureux que ses lèvres accueillirent avec avidité. Elle ...
    ... entra dans le salon, d’un coup d’œil circulaire j’étudiais les derniers détails de la table dressée pour la soirée. 2 couverts et comme seul éclairage, un chandelier à deux bougies . Son unique vision de la réalité, tout ne sera par la suite qu’imagination. Je la fis asseoir sur la chaise et entrepris alors de mettre à exécution mon scénario. ... D’un geste délicat je reprenais sa longue chevelure noir que je disposais de part et d’autre de sa nuque. Je pris dans ma poche le bandeau de soie et le cerna à hauteur de son regard. Mes doigts s’égarèrent sur ses épaules et un léger frisson la secoua. D’un mouvement lent mais ferme je lui enserra ensuite les poignets. Je les croisais derrière le dossier et d’un geste étudié, j’entrepris de les nouer ensemble. Mes mains se posèrent ensuite sur ses genoux. Je les séparais de manière autoritaire provocant en elle un cri étouffé. Ce mouvement remonta aussi sa robe, laissant entrevoir le triangle de tous ses plaisirs nu et offert. Mes mains pourtant tremblantes ne s’y attardèrent pas : trop tôt, trop fort. Dans l’oubli de cette émotion j’entrepris alors de lier ses chevilles de part et d’autre des pieds de la chaise. Je sentais son souffle, buvait son silence. Elle était maintenant totalement à moi, soumise, offerte à mes désirs . Je ressentais chaque frémissement de sa peau, chaque lueur d’excitation. Ses soupirs trahissaient son trouble et ses frissons son désir. je m’éclipsais brièvement dans la cuisine et revenais un verre de cocktail ...
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