Thé dansant
Datte: 09/10/2017,
Catégories:
fh,
fplusag,
fagée,
inconnu,
nympho,
boitenuit,
voiture,
collection,
BDSM / Fétichisme
pied,
chaussures,
Oral
confession,
bourge,
Voici une histoire vraie qui s’est déroulée à la fin des années 90. J’avais alors pile trente ans, parisienet célibataire, je n’étais pas particulièrement un noctambule invétéré, mais alors que les sites de rencontre par internet n’en étaient qu’à leurs balbutiements, je recherchais un moyen facile pour draguer… L’idée m’est venue un dimanche après-midi, alors que je passais devant un « dancing » près de la place de la Madeleine à Paris, et que je vis quelques aimables quinquagénaires – des cougars comme on dirait aujourd’hui – qui attendaient sur le trottoir l’heure d’ouverture du club pour aller à leur « Thé Dansant ». Ce qui m’a d’abord frappé, ce sont leurs toilettes : elles avaient toutes des talons vertigineux, des bas noirs, des robes courtes et sexy, des coiffures qui allaient du blond peroxydé au roux intense, des ongles longs et des bijoux de partout, parfumées et maquillées à outrance (pour ne pas dire franchement et vulgairement « comme des putes ») avec – je le fantasmais – cette franche envie de se taper un mec… Bref, un bon plan pour de la drague facile et me rassurer sur mon pouvoir de séduction… Néanmoins, je pris également soin de regarder comment étaient habillés les hommes, afin de me fondre le mieux dans le « décor » : ils avaient tous l’air d’anciens mafieux, bedonnants, un peu rougeauds et en tout cas la compétition masculine s’annonçait… tranquille… C’est donc habillé de mon plus beau costume, avec une chemise noire et une cravate sombre, que je me ...
... rendis au dancing le dimanche suivant, prenant soin – comme dans les soirées mondaines – de ne pas arriver à l’ouverture, mais dans le milieu de l’après-midi, quand la fête « battait son plein ». Inutile de vous dire que même si nous étions en plein hiver, j’avais la gorge sèche, un sentiment mêlé de frisson et d’interdit, un peu comme si j’allais faire une grosse bêtise… Plus je me rapprochais du dancing et plus mon pas se faisait pressant… À l’accueil, la dame assise derrière la caisse me regarda sans plus, certainement habituée à voir de jeunes gigolos fréquenter ce genre d’endroit… Je déposai négligemment mon manteau au vestiaire et descendis les marches qui menaient à « l’arène ». Une musique plutôt rétro, du style tango, m’accueillit et dans la semi-pénombre, je devinai quelques yeux qui me scrutaient… Comme la semaine précédente, les femmes, la plupart dans la cinquantaine bien frappée, s’étaient parées de leurs plus belles tenues, comme si elles venaient fêter une soirée de réveillon ou une soirée très chic. Je dois avouer que d’avoir cette possibilité de côtoyer et de discuter avec de belles bourgeoises « en manque » m’excitait au plus haut point. Je commandai une vodka au bar – histoire de me donner un peu de courage et d’être plus léger pour attaquer une conversation – puis je fis un rapide tour d’horizon, afin de voir sur quelle femme j’allais jeter mon dévolu. Je me rappelle de cette première fois comme si c’était hier, je m’assis d’abord négligemment à côté d’une ...