Comment en apprendre sur le Bazar ?
Datte: 18/08/2020,
Catégories:
fh,
magasin,
Oral
délire,
fantastiqu,
... sexe et une éponge nettoya ma queue flasque et - je le remarquai enfin - douloureuse. Elle prit mon sexe, entre l’index et le pouce, pour observer son état. — Tu guéris bien, estima-t-elle.— Est-il normal ? Je veux dire sa taille ?— Comment veux-tu que je le sache ? dit-elle avec un rire nerveux.— Evidemment…— Il n’est pas surdimensionné, si c’est ce que tu veux dire.— C’est déjà un progrès. Tu ne m’as pas dit ton nom. Ça fait longtemps que tu es là ?— Appelle-moi Tess. Je suis dans le grenier, depuis assez longtemps, pour ne pas devenir folle à la seule vue d’un homme nu… ou d’une femme nue. Pour la seconde fois, elle était gênée. Le plus bizarre, c’est que je trouvais ça beau. Sa main avait repris son travail et je sentis quelque chose de froid recouvrir mon entrejambe. Une nouvelle couche de boue. — Arrête, dis-je, lorsque je sentis une érection me prendre. Je ne crois pas que…— Je comprends.— Je m’appelle Sébastien.— Repose-toi, maintenant. Aussitôt, son ombre disparut dans la nuit. Mon sexe, au frais, reprit une taille normale. Je m’endormis. * * Nouveau réveil… Il était vrai celui-là. Enfin, un cauchemar habituel, dirons-nous. Le temps passa en silence. Quelques chuchotements. Des bribes de conversations dont le sens m’échappait. J’entendais souvent la voix de Tess, la seule personne que je connaissais. C’est elle qui fut ma seule « infirmière ». Elle venait ôter la boue puante, qui – selon ses dires- guérissait mon sexe. Tess était une jeune blonde, mince et ...
... musclée. Avant son entrée au Bazar, elle devait passer du temps à cultiver son corps pendant que je cultivais mon cancer à coup de clopes. J’en avais envie. De clopes aussi. Le temps passa… Oui, mais je n’avais aucune idée du temps justement. Seul mon estomac pouvait me renseigner… — Sébastien ? demanda une nouvelle voix.— Qui… ?— Je m’appelle Nick. Il est l’heure des explications. Je me redressai. Nick. Un homme d’une cinquantaine d’années, cheveux courts, poivre et sel, le visage assez sec, coupé au couteau. Une cicatrice creusait sa joue gauche. — Je suppose, dit-il, que tu n’as aucune idée du temps, que tu as passé dans ce Bazar. Nous sommes tous pareils. Le temps n’a pas cours, ici. Deux montres ne comptent pas le temps à la même vitesse. Si on prend comme postulat que, lorsque l’on s’endort, une journée est passée, et que l’on dort toute la nuit, je suis dans ce lieu depuis plus de cinq mois.— La vache ! Un sacré bail.— En effet. J’étais chez moi, en Floride et…— Floride ? En Amérique ? Tu parles plutôt bien français. Nick ricana et regarda autour de lui. — Tu connais Tess ? Elle est suédoise et elle ne parle pas un mot de français. Moi non plus d’ailleurs. Mais si tu t’entendais avec ses oreilles, tu serais surpris de t’entendre parler avec un magnifique accent suédois.— Je ne comprends pas. Elle m’a parlé en français, comme toi.— Il semblerait que, dans l’univers du Bazar, la traduction se fasse automatiquement. Si tu regardes bien mes lèvres, tu remarqueras une différence ...