1. Baisera ? Baisera pas ?


    Datte: 10/10/2017, Catégories: fplusag, jeunes, profélève, groscul, cérébral, revede, nopéné, portrait, occasion,

    ... plus quand je suis partie ce soir, mais c’est comme ça qu’elles se présentent maintenant !— Raconte ! Je le connais ? Et toi, ça fait longtemps que tu le connais ? Elle sourit en sentant la jalousie de fond de son mari qui commence à affleurer. — Non, rassure-toi, il n’y a strictement rien entre un autre homme et moi.— Quoi ? Non ! Ne me dis pas que c’est une femme !— Non, il s’agit d’étudiants.— Un étudiant ? Tu veux me faire marcher ? Il l’a dit en ricanant. — Pas un étudiant, quatre.— Quoi ? Comprends pas.— Mais si tu as compris, je suis ici, à l’embranchement du Super U, avec quatre étudiants.— C’est une blague ?— Non, pas du tout.— …— Alors ?— Je ne sais pas. Là, franchement, tu m’en bouches un coin.— J’y vais, ou je n’y vais pas ? Si tu me dis de ne pas y aller, on n’en parle plus, je rentreillico à la maison. Elle a envie d’ajouter : « Avec les coups que tu voulais nous arranger, je ne comprendrais pas… ». Mais par délicatesse elle n’en fait rien ; elle le laisse mûrir sa décision tout seul. — Tu en as envie ? Je veux dire… Tu n’es pas forcée au moins ? Ce n’est pas un chantage ou quelque chose comme ça ?— Non, non, rassure-toi, personne ne me contraint. J’ai bien réfléchi à la chose ; en tant que femme, j’ai envie de vivre cette expérience-là, voilà tout. Mais je ne le ferai pas contre ton gré, alors je te téléphone avant. Il prend un temps de réflexion : — Je suppose que j’aurais mauvaise grâce à te dire non. Mais tu sais ce que ça veut dire, quatre jeunes mecs ...
    ... ? Tu te sens capable d’assurer ?— Et si je te dis que je suis trempée ? Je suis dehors, j’ai le minou gelé. Il a une espèce de cri de triomphe : — Ah, ah ! Ça ne m’étonne pas ! Eh bien vas-y ma grosse, éclate-toi, apprends-leur à vivre à ces morveux, parce que je te connais : avec toi, ils ne sont pas sortis de l’auberge ! Elle n’est pas sûre que ce soit vraiment un compliment, mais s’abstient de relever quoi que ce soit. — Et puis après tout j’aime autant que ça se passe comme ça, parce que je suis sûr que tu rentreras demain matin ; avec ces gamins, je ne risque pas de perdre ma femme.— Merci mon chéri ; je suis soulagée que tu le prennes comme ça. Mais je tiens à ce qu’on s’occupe de toi ensuite : un couple libertin, effectivement, c’est un couple où l’on s’amuse à deux.— Oh, on ne va pas tenir de comptabilité hein ? Prends bien soin de toi et reviens en pleine forme. Au fait, ils sont comment ces gars-là ? Tu sais qu’à plusieurs, les hommes s’excitent, ils peuvent devenir des fauves…— Non, pas ceux-là ; ils sont trèsclean, mignons comme tout. Si tu les voyais, là, tous les quatre, à me reluquer depuis la bagnole, avec des yeux tout ronds…— N’empêche, je crois que je ne dormirai pas beaucoup cette nuit.— Alors… Et si tu venais, toi aussi ?— Ah oui ? Quatre, ça ne te suffit pas, il t’en faut un cinquième ?— Ne sois pas bête Éric ! Est-ce que ça te ferait plaisir d’en être ? Il prend un nouveau temps de réflexion — Évidemment… Et pour le dire vulgairement, ça m’emmerde ...
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