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Drôle de rencontre
Datte: 10/10/2017, Catégories: fhh, hagé, plage, Voyeur / Exhib / Nudisme nopéné, occasion,
Triste journée d’automne. Le parc que je longe est désert en cette fin d’après-midi. Les employés municipaux, qui toute la journée ont fait vrombir leurs machines à souffler les feuilles sont partis et le jour se termine dans une lumière glauque avec un fin brouillard qui retient sur la ville les fumées industrielles et les gaz d’échappement des cohortes de voitures bloquées sur les grandes artères. En passant devant la vitrine d’une agence de voyages, mon regard s’arrête sur une affiche représentant une plage ensoleillée avec l’indispensable pin-up blonde souriante sur fond de palmiers. Je frissonne. Combien de mois encore à attendre avant de pouvoir retourner sur une plage et me chauffer aux rayons d’un soleil estival ? C’est la première fois que j’ai ce sentiment. Jusqu’à présent, j’étais philosophe et j’arrivais à me persuader que chaque saison avait ses charmes. D’autant que la perspective des vacances d’été n’avait pas toujours été plaisante pour moi, avec ses ressassées annuelles faites d’obligations familiales et de séjours dans des lieux autrefois idylliques que le tourisme de masse est en train de défigurer. Ouais. Je commence à radoter sérieusement. Je me fais vieux probablement. Même si gentiment on me dit souvent en m’entendant avouer mon âge que « je ne les fais pas », j’ai tout de même largement tourné la bouée du demi-siècle ! Rentré chez moi, je me fais couler un bain bien chaud pendant que je dépouille mon courrier. Rien de bien passionnant : factures et ...
... pub. Je retourne dans la salle de bain à l’atmosphère surchauffée par un petit radiateur d’appoint et je me déshabille. Nu, je m’arrête un moment devant la glace. Ma peau a gardé son bronzage, mais pour combien de temps encore ! Par association d’idées, je repense à cette plage où j’ai vécu de si merveilleux moments moins de trois mois auparavant. Et je me plonge dans la baignoire. Je ferme les yeux. Machine arrière toute ! Un vrai lézard… Je venais de me retourner pour me mettre sur le dos et offrir le côté face aux chauds rayons du soleil. Une légère brise s’était levée et venait maintenant caresser tout mon corps, diminuant l’impression de chaleur extrême en ce début d’après-midi. J’étais bien. J’avais arrêté de lire et je repensais à ce que j’avais écrit la veille au soir, la reprise d’un récit que j’avais débuté il y a plus d’un an. L’inspiration m’était revenue soudainement, retour sans doute lié à ce que je vivais ici depuis trois jours. Oui, j’étais venu en ces tout derniers jours du mois d’août dans ce coin de Vendée en répondant favorablement à l’offre généreuse d’un couple d’amis âgés qui me laissait le libre usage de leur petite maison pendant quelques jours en échange de bons soins pour le chat qu’ils répugnaient à mettre en pension en leur absence. Gagnant-gagnant ! J’avais calé ma tête, appuyant ma nuque sur mon petit sac à dos et je regardais l’océan devant moi. Bien peu de baigneurs dans l’eau, mais une animation constante avec des gens qui passaient suivant le ...