1. En pleine lucarne (1)


    Datte: 10/10/2017, Catégories: Erotique,

    ... lors de son passage et je ne reste pas de marbre. J’essaye de revenir à la raison, puis commande de nouveau un mojito histoire de me calmer un peu. Il est maintenant minuit, le disc-jockey transforme l’ambiance de ce lieu en diffusant des styles de musique un peu plus moderne. L’électro, le hip-hop, le zouk tout y passe. Puis vient le moment des années quatre-vingt. Période musicale qui m’a toujours plu et je ne me prive pas de me lever pour danser. Sarah suit le mouvement, nous sommes toutes les deux au milieu de la piste, rapidement la jeune troupe nous rejoint. Je croise à nouveau ce beau brun ténébreux, c’est une véritable armoire à glace, à côté de lui, je suis toute petite. Il me tend ses bras afin de danser avec moi, mais je refuse même si je dois avouer qu’il m’attire énormément. nydnllta Je ne sais pas si Sarah a vu ce petit manège, toujours est-il qu’elle m’a donné un coup de bassin en direction du garçon et que j’ai failli trébucher. On se croirait presque dans la cour du lycée lorsque deux personnes sont amoureuses l’un de l’autre et qu’un intermédiaire tente de les convaincre de la bienfaisance de leur union. Ce dernier m’a d’ailleurs rattrapé au vol, je ne sais pas si c’est le contact de sa peau, ou l’attention qu’il m’a apporté l’instant d’une seconde, mais je me suis simplement laissé envoûter. A présent, je danse avec lui. Sa carrure est impressionnante, nous discutons brièvement de nos vies entre deux pauses musicales. Malheureusement, il est bientôt une ...
    ... heure trente, le dernier tramway passant dans moins d’un quart d’heure, j’explique à ce jeune homme et à Sarah que nous devons partir. Marco, de son prénom nous propose de nous conduire à notre domicile, mais avec l’alcool bu durant la soirée, je préfère marcher. Nous nous échangeons nos numéros de téléphone, et dans le même temps, ce beau brun nous invite à une soirée samedi prochain. Il me donnera l’adresse et l’heure par message. Avec Sarah, nous pressons le pas pour traverser la place principale, puis nous entrons dans le tram. Bien entendu, il y a quelques âmes alcoolisées, des jeunes partant certainement en direction des discothèques puis deux hommes sans domicile fixe profitant certainement d’un des derniers instants de confort. Quand soudain, les contrôleurs entrent dans le véhicule. Ceux qui ne possèdent pas de tickets sont sanctionnés, mais quelque chose me choque puisque ces derniers sont beaucoup plus agressifs envers les clochards qu’avec les autres personnes. Des insultes, des bousculades sont échangées, puis l’un des agents de sûreté appelle la police. Je me lève d’un bon, je suis en colère de voir cette différence de traitement, je me fais gentiment renvoyer dans les cordes, mais je ne lâche pas pour autant le morceau. Sarah essaye de me calmer, mais rien n’y fait. Je déteste les injustices et ce n’est pas ce soir que je compte mettre mes principes de côté. Le prochain arrêt est annoncé, nous y sommes dans moins de deux minutes, les portes s’ouvrent, et nous en ...