Police polissonne (20)
Datte: 30/08/2020,
Catégories:
Hétéro
Une amitié naissante. Sonia et Myriam échangent quelques impressions tout en rangeant les effets militaires reçus en fin d’après midi, soit deux tenues de sport complètes ; quand les haut-parleurs hurlent à nouveau : « Communication générale: Ouverture du restaurant et du foyer ! Communication générale: Ouverture du restaurant et du foyer ! » Olivier s’approche de Sonia et lui dit : — Tu viens avec moi, j’ai envie d’aller faire un tour au foyer avant de manger ; je t’offre un verre au bar. — Si tu veux. Myriam, tu viens avec nous on va faire un tour au foyer ? — D’accord, j’arrive ! Vous venez les gars ? dit-elle en s’adressant aux trois autres hommes. — Non, on finit de ranger nos affaires ; après manger si tu veux. Ils se rendent au foyer, Olivier propose aux deux filles de boire un verre ; elles acceptent et demandent une boisson peu importe (c’est nouveau !). Le temps qu’Olivier aille chercher la commande Myriam interroge Sonia : — Dis, tu le connais ce mec ? — Oui depuis hier soir, nous sommes arrivés ensemble ; pourquoi ? — Bah... c’est qu’il n’est pas mal foutu, je lui demanderai bien ... de... — De baiser ? — Enfin..., oui ; je, ... C’est chiant j’suis un peu timide ... — Timide ? Eh bien ce soir tu n’as pas intérêt à être timide ; c’est moi qui te le dis. — Pourquoi... Ah oui, merde j’avais oublié ... — C’est ça... Tu as la mémoire courte pour une douanière, dis plutôt que tu as la trouille ! — C’est un peu ça. Tu es certaine qu’on soit obligée de faire ça devant ...
... eux ? — Bien sûr, on va leur foutre le feu, ils vont se branler devant nous et après on sera les reines ; tu vas voir. — Eh bien toi, je ne sais pas d’où tu sors, mais t’es vachement gonflée. — Attends qu’il revienne et tu vas le savoir. Justement Olivier arrive avec les boissons ; une bière pour lui et deux bouteilles de jus d’orange en guise de boisson peu importe. — Ces Dames sont servies, annonce-t-il ironiquement. — Tchin ! À cette formation et à notre amitié, annonce Sonia. — Tchin ! À cette formation et à notre amitié, répondent-ils en chœur. — Bon, j’ai un truc à vous dire ; mais qu’à vous. — Ah, c’est par rapport à tout à l’heure et à hier soir ? demande Olivier. — Oui, alors écoutez-moi bien et surtout ne le répétez pas ; promis ? — Promis, c’est grave ? s’inquiète Myriam. — Oui, assez ; écoutez-moi sans trop me poser de question, c’est tout ce que je vous demande. — OK, on t’écoute. — Alors voilà,... Bon,... C’est un peu compliqué. Olivier m’a reconnue hier soir, car il m’a vu à la télé, et toi aussi tu as dû me voir. — Non, je ne regarde pas beaucoup la télé tu sais ; alors ? — C’est à cause d’un reportage au sujet de l’assassinat d’une fille à Marseille la semaine dernière. — Non, je n’ai pas vu, et alors. — C’est très compliqué, mais je vais faire simple : la fille en question, c’était moi. C’était une mise en scène, car j’avais de gros problèmes. Je vais commencer par le début. Je n’ai pas eu de chance dans la vie, mon père qui est en prison a tué ma mère à coups ...