De gentils voisins - Histoires de Sexe

De gentils voisins

... débauche totale, ajoute Michèle avec un petit sourire.— Et sur les genoux, reprend Jacques.— La dédicace sur la sanguine de votre chambre, peut-être ?— Oh ! Ça, fait Michèle, c’est toute une histoire.— Raconte, encourage Magali.— Je n’oserais pas !— Mais si, après toutes nos folies, nous ne devons plus avoir de secrets ! Je veux connaître tous les détails !— Allons, puisque tu insistes… Voici : un soir, nous avions beaucoup bu et bien fait l’amour tous les quatre, dans toutes les positions imaginables et même inimaginables, les hommes étaient hors combat, les couilles vides, la queue en flanelle, mais j’en voulais encore. Je suis un peu nymphomane quand j’ai trop bu ! J’avais terriblement envie de jouir encore une fois : je me suis masturbée devant eux affalés sur le tapis, dans un fauteuil, comme sur le dessin…— J’imagine la scène, fait Magali.— Mais le lendemain, ils s’y sont mis tous les deux pour me faire jouir, se relayant quand ils sentaient leur plaisir arriver, pour ne pas décharger trop vite. Quel feu d’artifice ! J’ai dû jouir dix fois au moins ! Et je sentais leurs bites dures, gonflées, prêtes à m’inonder… Chaque fois que je croyais sentir dans mon ventre le bouillonnement de leur chaude libation, ils se retiraient. Et l’autre me fichait de plus belle ! Quand il s’est senti prêt à décharger, Yves s’est couché sur le dos, m’a prise au-dessus de lui, m’a empalée sur son mât et s’est lâché dans un râle de bonheur. Que c’était bon ! J’avais tant attendu ! À peine ...

... s’était-il retiré, Michel m’a prise en levrette, au-dessus d’Yves. Oh la la ! Quelle giclée, quelle décharge, quel orgasme ! J’ai cru m’évanouir ! J’en avais plein le ventre ! J’ai mis la journée à m’en remettre. Jacques en rentrant de vacances m’a fait poser pour ce portrait tout de même un peu osé.— Et vous vous êtes revus ?— Ils habitent à huit cents kilomètres : on s’est envoyé quelques mails, téléphoné l’une ou l’autre fois et puis on s’est perdus de vue… Et vous ? Raconte.— Jamais on n’a vécu cela : c’est notre première fois. On avait seulement évoqué la possibilité de la chose en regardant un film, si un jour l’occasion s’en présentait. Avec vous, le courant est passé tout de suite, miraculeusement. Cela nous a surpris nous-mêmes. Quelle montée d’adrénaline ! Cela a été un moment extraordinaire et nous a beaucoup plu à tous les deux.— Nous aussi : on se sent très bien avec vous.— Merci, vous êtes super, géniaux !— Bon, gardons un peu les pieds sur terre et voyons les choses pratiques. J’ai une question délicate pour chacun de nous quatre : les préservatifs sont-ils nécessaires entre nous ? Chacun, interpellé, se regarde. — Pour ma part, dit Magali, je n’ai pas d’autre partenaire que Jacques.— Pour moi, c’est pareil, affirme chacun. Il est donc convenu que, la santé étant parfaite et les risques inexistants, désormais, on s’en passera. — Et si nous, les femmes, décidions du programme des réjouissances ? demande Magali, mutine. Comment refuser à Magali quand sa bouche ...