Monsignore
Datte: 06/09/2020,
Catégories:
fh,
hagé,
religion,
Voyeur / Exhib / Nudisme
pénétratio,
uro,
... c’est à un homme que vous pensez, sauf à abjurer notre foi et quitter notre communauté, il n’y a guère d‘espoir…— Hélas, je le sais trop bien ! Et abjurer notre foi, vous savez bien qu’il n’en est pas question ! Et elle prit un air songeur pour ajouter presque à voix basse :— Pourtant…— Pourtant ?— Vous n’ignorez pas que Monsignore l’évêque va venir passer quelque temps chez nous. Sœur Irène se signa, horrifiée par ce qu’elle venait d’entendre : — Mais enfin, sœur Caterina, vous n’y pensez pas ! Et puis, Monsignore est un vieillard, et que pourriez-vous espérer d’un vieillard ?— Vous êtes sotte, ma sœur ! Ce n’est évidemment pas à lui que je pense, mais à son secrétaire, un bel homme, d’après sœur Angéla qui s’est rendue l’année dernière à l’Évêché. Sœur Irène haussa les épaules. — De toute façon, Mère Supérieure nous a demandé d’ignorer « la Violetta » tout le temps du séjour de Monsignore, vous n’avez pas l’intention d’aller contre sa volonté, tout de même ? Sœur Caterina prit un air navré en soupirant : — Non, bien sûr… Mais elle ne put s’empêcher d’ajouter, pour elle : — Hélas ! Parce que, coïncidence, la venue de Monsignore allait coïncider avec l’arrivée de la pleine lune. ********** Il faisait nuit quand la puissante voiture s’immobilisa enfin devant le monastère isolé. Stéphano en sortit, fit quelques pas dans la neige pour aller actionner la cloche de la porte d’entrée, et quelques instants plus tard, la Mère Supérieure accueillait son Excellence. C’était l’heure ...
... du dîner, ils passèrent donc à table tous trois, Mère Maria-Angela, Monsignore et Stéphano, dans la salle réservée aux hôtes de marque, qui en fait ne servait pratiquement pas, puisque jamais aucune personnalité de quelque importance n’était venue dîner dans le monastère ; le repas, frugal, était composé d’une soupe, d’œufs de la basse-cour et de quelques pommes de terre. Néanmoins, Monsignore qui était aussi un bon vivant, avait amené avec lui une caisse de Valpolicella, le vin qu’il préférait entre tous, auquel il fit largement honneur. C’est à l’heure de la tisane que sœur Concetta vint troubler le recueillement d’après-dîner. — Excusez-moi, ma Mère, mais il y a là le lieutenant des carabiniers qui souhaite vous faire une communication, de toute urgence. Mère Maria-Angela fronça les sourcils. Une communication, urgente, à cette heure-ci, qu’est-ce à dire ? — Faites-le venir, sœur Concetta. Le lieutenant des carabiniers, Emilio Callini, était un grand et fort gaillard d’environ un mètre quatre-vingt, à l’allure joviale, dont le visage s’ornait de superbes favoris et d’une moustache extraordinairement touffue. Il entra, son bicorne à la main, suivi par un subalterne, et après avoir salué respectueusement la petite assemblée, s’adressa à la Mère Supérieure. — Ma mère, vous pensez bien que ce n’est pas sans une sérieuse raison que je me suis permis de vous déranger à une heure aussi tardive, mais compte tenu de votre situation isolée, je tenais à vous avertir sans délai ; un ...