Police polissonne (6)
Datte: 06/09/2020,
Catégories:
Hétéro
... l’identité judiciaire, expertise balistique, autopsie puis la morgue et enfin sur la porte au bout du couloir : service médical. L’inspecteur sonne et le grésillement de la gâche électrique se fait entendre, il pousse la porte et se dirige vers le secrétariat : — Bonjour inspecteur, c’est pour la visite de Mademoiselle ? Il vous attend, je le préviens ; allez-y, dit la secrétaire. Ils se dirigent vers la porte où une pancarte marquée : « Médecin » et une autre située en dessous indique : « Frappez et entrez ». Il frappe et pousse la porte qui donne sur une petite salle d’attente : — Installe-toi ! Ça va ? Tu es toute pâle. — J’ai la trouille, c’est tout. Tu vas rester ? — On verra, mais tu vas voir, les toubibs sont hyper sympa ; ils ont l’habitude. La porte du cabinet du médecin s’ouvre et un homme en blouse blanche d’une soixantaine d’années, souriant se présente : — Salut Marc ! Bonjour Mademoiselle. — Salut Pierre ! Tu as son dossier ? dit-il en désignant Katia du regard. — Oui, je l’ai reçu ce matin, mais je n’ai pas eu le temps de le regarder ; nous allons voir cela ensemble, n’est-ce pas ? — Oui, Docteur. — Pierre, je peux rester avec elle, car elle a un peu la trouille ? — Non, secret médical oblige. Le téléphone de Marc sonne, un SMS. — Bon eh bien, c’est réglé ! Je dois y aller. Il faut que vous ayez terminé ce matin car nous avons un rendez-vous important cet après-midi. — Ah, toujours la même chose ; nous n’avons jamais le temps de faire correctement notre ...
... travail. Bien je vais me débrouiller et je vais appeler la Psy, cela évitera de répéter les choses ; vous n’y voyez pas d’inconvénients, Mademoiselle ? — Un Psy ? mais… — C’est la règle, je sais que c’est parfois difficile de se mettre à nu ; mais nous n’avons pas le choix. — Ah, mais j’peux me mettre toute nue maintenant, c’n’est pas un problème du tout ! Le toubib la regarde et avec un large sourire dit : — Elle est mignonne cette petite et elle a de l’humour, ça change des grincheux, les énervés, alcoolos et autres drogués ! Bien, allons-y. — Pierre je te la confie, appelle-moi si tu termines rapidement, et si cela doit être plus long ; je pense que nous mangerons à la cantine. Quoi qu’il en soit nous devons être partis à 13 heures 30. — Ça marche, suivez-moi Mademoiselle. — Katia, ne soit pas inquiète ; tu peux leur faire confiance, ils sont aussi là pour t’aider à t’en sortir. À toute à l’heure ! conclue-t-il en tournant les talons. Le médecin pose sa main sur l’épaule de Katia en guise de réconfort et l’invite à entrer dans la salle d’auscultation. — N’ayez crainte tous va bien se passer, assoyez-vous, le temps que je regarde votre dossier, dit-il en lisant le début de la première feuille, puis reprend : — Vous vous appelez bien Katia Slowinski ? — Oui Docteur. — Parfait, déshabillez-vous, que je vous ausculte. — Tout ? — S’il vous plaît. Katia se lève et commence à se dévêtir. Le médecin parcourt le dossier, prends des notes, se racle la gorge, se gratte la tête, et décroche ...