Rendez-vous involontaire
Datte: 11/09/2020,
Catégories:
fh,
grp,
extracon,
inconnu,
Collègues / Travail
fsoumise,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
attache,
exercice,
aventure,
sf,
extraconj,
... monotonie de ma vie de couple. Je pince mes lèvres, me refusant de gémir sous sa bouche qui s’empare à présent de mon mamelon à travers mon chemisier et le mouille de salive. Mais lui n’a pas pu s’en empêcher… Un murmure, un simple murmure et le son de sa voix… Le « nooon… ce n’est pas possible ! Pas lui ! » traverse mon esprit en même temps que je le repousse avec force. Il y avait un risque sur combien, hein ? pour que cela arrive : une inscription inavouée, un mensonge chacun pour se libérer tout un week-end afin de vivre ailleurs le désir qu’on a perdu de l’autre. Qu’est-ce que je vais faire maintenant de cet involontaire rendez-vous ? Une impossible réalité ? Ou un renouveau… avec mon mari ? (retour au sommaire) Au départ, Olivia n’y croyait pas. Elle avait déjà tout tenté pour retrouver une vie normale. De régimes miracles en cures d’amaigrissement, de diètes forcées en traitements de choc, tout ce qu’elle avait réussi à faire en quinze ans d’efforts et de rebonds pondéral, c’était se rapprocher inexorablement du seuil de l’obésité morbide. À quarante-cinq ans et un mètre soixante-huit, elle était la funeste propriétaire d’un quintal et demi de chairs envahissantes, qui faisaient d’elle une quasi handicapée. Malgré les discours culpabilisants des médecins et de la famille, la volonté n’avait rien à voir là-dedans. Après chaque tentative désespérée, chaque dépassement de soi pour reprendre le chemin de la « normalité », son corps se protégeait en s’enveloppant d’une ...
... couche supplémentaire. Plus elle s’astreignait, moins elle contrôlait, enchaînant crises de boulimie et dépressions fulgurantes. Son avenir, c’était la mort par étouffement adipeux ou la chirurgie bariatrique, la gastrectomie ou le « bypass ». Jusqu’à présent, elle avait toujours refusé de se faire charcuter, telle une oie trop grasse dont on agraferait l’estomac ou amputerait la panse. Même refus lorsque son mari, Jules – de plus en plus fluet par rapport à elle – avait menacé de la quitter en amenant les enfants… Son intégrité conservée, elle l’avait payée au prix de sa raison de vivre. Et pris vingt kilos au passage. On l’avait alors présentée au professeur Kurosawa, un neurochirurgien virtuose. Olivia, qui s’était imaginée une opération à cerveau ouvert, avait été promptement rassurée par le souriant nippon. — Rien de tel, chère madame. Il s’agit d’une simple injection intracrânienne, un sérum dont chaque millilitre contient un million de machines minuscules appelées nanobots. Ces nanobots communiquent entre eux et sont capables de se déplacer dans votre matière grise. Ils vont coopérer pour neutraliser les mécanismes cérébraux responsables de votre affection.— Est-ce que c’est douloureux ? Ou dangereux ?— Non ! Non ! Pas de douleurs, aucun danger ! Chacune de ces machines est dix fois plus petite qu’un globule rouge, vous ne sentirez rien. Ce sera comme une libération, vous serez à nouveau capable d’exercer votre pleine volonté sur le monde. Une fois la tête rasée – adieu, ...