Mon ami l'escort - Chapitre 6
Datte: 12/10/2017,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... invités, il ne faudrait pas passer pour ce qu’on n’est pas. Mon père ronchonne, on ne reçoit pas la Reine d’Angleterre non plus, mais une famille modeste comme nous. Enfin il dit ça mais il s’est habillé comme quand il a une réunion avec un de ses directeurs… Quentin a été forcé à mettre une chemise avec son jean, moi je n’ai pas écouté et garde mon tee-shirt légèrement moulant. Devinez qui se plaint que je ne suis pas présentable? Mais la solidarité masculine est de mon côté, ce n’est pas non plus comme si j’étais en jogging. Alors qu’on est dans le salon et qu’elle commence à me prendre la tête - ça ne va pas non, on ne peut pas présenter un exhibitionniste à des gens qu’on ne connaît pas encore - la sonnette du portail retentit. Ma mère fait un bond, plaque un sourire agréable sur son visage et appuie rapidement sur le bouton qui ouvre le portail alors qu’on sort sur le palier. La voiture se gare, un de ces utilitaires familiaux. La mère et la fille sortent d’un côté, je fixe mon regard sur elles. Deux belles blondes se ressemblant énormément, la fille a de belles années devant elle quand on voit sa mère. Je ne distingue pas la couleur des yeux de loin mais j’imagine des yeux en amande… Habillées simplement d’une robe d’été, elles sont magnifiques, j’espère que Quentin ne va pas trop avoir le feu dans son caleçon. Le père rejoint son épouse et sa fille, il est aussi blond qu’elles mais ses yeux brillent comme le ciel azur. Habillé dans le même genre de costume léger que ...
... mon père. Ils sont le reflet de ma famille, trop semblables. Je baisse les yeux, je ne veux pas les voir plus, j’attends impatiemment le moment de remonter dans ma chambre. Ils s’approchent de nous, se présentent, Nathan et sa femme Magalie, Léa leur fille. Ma mère nous présente à son tour, je prends part aux bises et serrage de mains. Ne pas leur faire honte, mais se dépêcher pour me cacher, voilà ce que j’essaie de faire. Mais tout à leur joie de faire connaissance, le temps s’éternise. - Et bien Alex, fais pas le timide et viens dire bonjour, ils ne vont pas te manger. Il y a même un beau grand garçon pour toi. Attends, j’ai bien entendu? Quelle est la probabilité que ça arrive? Il sort de la voiture, rouge, les yeux fixés sur moi. Ses parents prennent bien mieux que les miens ses préférences à priori. Lui aussi se détache du code vestimentaire sérieux de sa famille, préférant ses shorts et débardeurs bien plus confortables avec la chaleur. Notre regard se croise, furtif, avant qu’on ne se refixe sur nos chaussures, des espadrilles en l’occurrence. Nos goûts ont souvent été les même en matière de vêtements. Mon père paraît amusé et fait la remarque que les deux aînés ont décidément le même problème avec l’autorité et les vêtements chauds en cette saison. Le léger silence qui s’était installé est brisé et nous rentrons dans la maison avec pour ordre d’occuper nos jeunes invités pendant que les adultes discutent. Quentin m’abandonne pour montrer le jardin à Léa, je me retrouve ...