Léna (2/2)
Datte: 15/09/2020,
Catégories:
fh,
ffh,
fbi,
jeunes,
copains,
école,
amour,
Oral
pénétratio,
init,
mélo,
nostalgie,
couplea3,
lieuxpubl,
... lui faire l’amour, la lécher, quoi que ce soit qui pouvait lui faire perdre la tête. Mais, cette fois-ci, Marie et moi l’enveloppâmes de nos bras et nos corps nus furent unis dans un cocon de tendresse destiné à l’accueillir et à la protéger. Elle pleura longuement mais ne se dégagea pas et finit par se rendormir. Après cet épisode, elle chercha de plus en plus la tendresse et moins le sexe. Nous étions un couple à trois qui s’aimait maintenant tendrement et sincèrement. Mais vint l’inévitable : la mission de Léna, après une prolongation de quelques mois, touchait à sa fin. Que devions-nous faire ? Marie et moi, devions nous aller sur Paris ? Léna, venir sur Rennes ? Nous arrêter là ? Léna décida pour nous : — On ne peut pas vivre ensemble. Quel que soit l’endroit. Je veux dire, c’était pas pour du long terme. On a fait notre temps. C’est fini. Marie, visiblement bouleversée, demanda : — Tu ne nous aimes pas ? C’est rien pour toi, tout ça ?— Je vous aime. Tous les deux. Mais je ne devrais pas. Je ne dois pas. Vous ne pouvez pas comprendre. Sa voix tenait de l’angoisse plus que de la colère habituelle qu’elle éprouvait quand elle abordait ce sujet. — Essaye. On le mérite bien, non ? lui demandai-je, cherchant à m’expliquer sa réaction.— S’il te plaît, Filo. S’il vous plaît, tous les deux. Si vraiment vous m’aimez, vous me laisserez tranquille.— Non, on ne peut pas ! Pas comme ça ! Elle pleura en gémissant : — S’il vous plaît… Je vous en prie… Les larmes lui montèrent aux ...
... yeux. D’un coup. J’étais habitué à ses réactions soudaines et le plus souvent violentes mais nous avions trop profondément pénétré ses défenses. Un nouveau cocon protecteur fut formé autour d’elle. Marie se joignit à ses pleurs et ma propre contribution ne tarda pas. Nous pleurions tous trois en embrassant le visage de Léna comme on consolerait un enfant. Mais rien n’y fit et elle partit tout de même en nous laissant pleurer sa perte. Néanmoins, rongée par le manque que nous représentions dans sa vie, elle revenait presque tous les week-ends sur Rennes et nous retrouvions notre vie à trois. Ses visites finirent cependant par s’espacer et elle ne vint plus qu’une fois par mois. Un peu moins d’un an après le début de notre relation, nous perdîmes le contact pendant un trimestre entier. Quand nous la revîmes, la vérité nous sauta aux yeux. Une vérité que le quotidien peut masquer mais qu’une absence suffisamment longue peut révéler. Elle mourait. Léna était mourante. Elle l’était déjà avant que je ne la rencontre sur Internet. Elle refusa longtemps de nous le dire, même quand nous la prîmes entre six yeux. Au bout de deux ans, sa fatigue était devenue trop grande pour lui permettre de venir nous voir. Nos diplômes obtenus, nous cherchâmes du travail sur Paris et nous la forçâmes à vivre avec nous pour que nous puissions nous occuper d’elle. Après notre retour dans sa vie, son état s’améliora sensiblement et je me plais à croire que notre présence lui a directement insufflé quelques ...