Le club des nymphes - tome II (10)
Datte: 16/09/2020,
Catégories:
Hétéro
... seule préoccupation est de retenir Lorelei au maximum pour éviter de me retrouver seul avec Élodie, qui vient de nous abandonner pour se rendre aux toilettes. Lorelei semble du coup un peu plus nerveuse. Elle s’agite sur son fauteuil, n’osant pas me regarder dans les yeux. — Un problème ? m’inquiété-je. — C’est que… hésite-t-elle, tu sais par rapport à tout à l’heure… je me demandais si… tu accepterais de me faire passer la seconde épreuve. — Oh ! fais-je, surpris. Alors c’est donc moi qu’elle voulait ! Je dois dire que je ne m’y attendais pas. J’avais remarqué qu’elle avait l’air de m’apprécier depuis le début d’année mais je ne pensais pas que c’était de cette façon. Je comprends mieux pourquoi elle avait été déçue quand je lui avais dit que je n’étais pas son parrain. J’hésite un peu avant de lui répondre, silence qui semble lui peser. Finalement, même si je la trouve maintenant attirante, je n’ai pas trop de lien avec elle ; je ne lui ai parlé que quelques fois. D’un autre côté, elle est vraiment sympathique et gentille, et puis la perspective d’échapper tout un week-end aux griffes de ma sœur est séduisant. J’accepte. *** Nous voilà déjà le vendredi soir. Lorelei me fait pénétrer dans son appartement. Elle n’a pas dit un mot durant le trajet jusqu’à chez elle. Si j’ai accepté, c’est plus pour fuir ma sœur, mais je dois avouer que je commence à être bien excité par la situation. Je n’ai couché avec personne depuis que j’ai quitté l’appartement de Louise. L’idée de ...
... partager du bon temps avec une fille jolie et attentionnée est plaisante. C’est la première première année avec qui je vais coucher depuis la rentrée. C’est Élodie qui n’avait pas du tout l’air ravi par la nouvelle. Nous commençons par une rapide visite des lieux : salon, cuisine, salle de bain, pour finir par la chambre où nous allons passer une bonne partie du week-end. J’ai un choc en découvrant cette dernière pièce. Ça n’a rien à voir avec les chambres de Louise, Sarah ou de ma sœur. Des draps roses, des peluches plein le lit, des posters de groupes de jeunes éphèbes. S’il n’y avait pas le gros gode sur la table de nuit, je croirais avoir débarqué dans une chambre de gamine. — On commence par quoi ? hésite-t-elle après notre retour dans le salon. Tu veux que je te suce, peut-être ? — Attends, nous avons le temps. Prenons un verre et discutons un peu, proposé-je, mal à l’aise. — D’accord ; comme tu veux, Thomas. Elle n’a pas grand-chose en alcool, si bien qu’on se contente de jus de fruit. Assis tous les deux sur le canapé, nous sirotons notre verre en cherchant péniblement, pendant plusieurs minutes, quoi dire pour rompre ce silence pesant. Rien n’y fait : elle comme moi semblons avoir oublié comment démarrer une discussion. « Allons, voyons, Thomas… me maudissé-je, as-tu perdu ta langue ? Ce n’est pourtant pas si compliqué habituellement. » Là, à part des sujets triviaux, rien ne me vient en tête. La vérité, c’est que je me sens embarrassé par la situation et que cela me ...