1. Vive la Normandie


    Datte: 17/09/2020, Catégories: fh, 2couples, couplus, cocus, Collègues / Travail piscine, campagne, Oral pénétratio, fsodo, échange,

    Après de multiples tergiversations, j’ai bien été obligé d’accepter. Bondard, de son prénom Thomas, responsable de département dans la boîte où je travaille m’a à la bonne. Je ne sais pas ce que je lui ai fait, mais depuis quelque temps il ne passe pas une semaine sans me féliciter pour mon travail, au point qu’un moment j’ai pensé qu’il était gay. Mais non : les collègues m’ont rassuré ; et son invitation répétée de venir passer un week-end en Normandie dans sa résidence secondaire avec sa femme, pour profiter du bon air et de leur piscine, m’a convaincu que ce n’était pas un plan drague. Donc, en ce samedi matin ensoleillé, je suis sur la route de la province de l’ouest, avec quelques autres parisiens qui ont tous eu la même idée. Ma copine a réussi à se défiler et moi j’ai prétexté un vendredi chargé pour faire sauter une nuit. À mon arrivée, mon patron est seul pour m’accueillir, les autres étant partis au marché. C’est donc lui qui se charge de me faire visiter. C’est vrai qu’il peut être fier de sa maison avec son jardin, son parc et sa piscine. J’ai droit à tout, du cellier au grenier, en passant par les chambres, y compris la sienne et celle de sa fille. Je suis presque gêné d’entrer ainsi dans leur intimité avec les vêtements abandonnés sur des sièges et dans celle de la fille des sous-vêtements sur le lit. Heureusement, les autres sont de retour et il me les présente. Sa femme, Anne, sa fille Sophie et le copain Pascal. Impossible de ne pas voir que la mère et la ...
    ... fille sont du même sang : même taille, même couleur de cheveux. Dans la rue, anonymes, on pourrait penser à deux sœurs. Si, tout de même : la mère est plus enveloppée comparée à sa fille. Nous échangeons des politesses. — Quel dommage que votre amie n’ait pas pu venir.— Je suis désolé, Madame, mais un rendez-vous de famille prévu depuis longtemps…— Oh, s’il vous plaît, appelez-moi Anne. Pas de « Madame » ici. Je me permettrai de vous appeler Robert. Je déteste ce prénom ridicule mais je ne vais pas me faire remarquer en demandant d’utiliser mon second prénom comme mes intimes le font, Vincent. Je propose d’aider, mais on me le refuse comme il se doit, et c’est sur la terrasse que Thomas et moi sirotons un apéritif pendant que madame officie dans la cuisine. La fille et son copain ont disparu, mais alors que nous démarrons le barbecue on entend des cris, puis le bruit d’une voiture qui démarre. Anne vient aux nouvelles et c’est par un « Pascal ne mangera pas avec nous » annoncé sur un ton sec que sa fille coupe court à toute interrogation. Heureusement, malgré le visage renfrogné de Sophie, le repas se déroule très bien. Le mari et la femme sont de bien agréables hôtes, et même si j’ai une bonne décennie de moins, nous avons de nombreux points communs. Peut-être aussi que les bonnes bouteilles aident à détendre l’atmosphère. Pour ma part, je fais très attention à limiter ma consommation car, d’une certaine façon, je suis en représentation et dois « garder le contrôle ». Ce n’est ...
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