Restauration Rapide
Datte: 13/10/2017,
Catégories:
fh,
inconnu,
caférestau,
Oral
préservati,
pénétratio,
sf,
tarifé,
... cartes avec toi-même ? Je ne répondis pas. Il éclata de rire. — Allez, respire, vieux. T’es ok pour qu’on aille se prendre un café ?— Quoi ? Il ne m’avait pas proposé ça depuis des mois. — Bah, ouais, bien sûr.— Yeah, c’est cool. Je sentis quelque chose de louche dans sa proposition. — Et où ?— Au Mac Do du centre. Eh bah voilà, j’avais raison. — Oh non ! C’est hors de question ! fis-je en me levant d’un bond, la simple évocation du nom de ce restaurant me mettant mal à l’aise.— C’est leurs nouveaux services qui te font peur ?— Non, ça me dégoûte, c’est différent !— Mais pourquoi ? Tout le monde y va depuis leurs nouveaux services, il paraît que c’est le paradis sur Terre ! Je secouai la tête et me mis à faire les cent pas dans son bureau. — Ouais, bah alors le paradis ne me tente pas, pas avec ce visage-là ! Max soupira. — Eh bien moi j’irai, avec ou sans toi.— Tant mieux pour toi.— Tu vas rater quelque chose, crois-moi. Rien que de voir le visage des serveuses, je bande.— C’est sûr que tu me tentes vachement, là, maugréai-je. L’année précédente, la compagnie Mac Donald avait lancé un concept tout simplement hallucinant : en plus de pouvoir se restaurer, on pouvait faire l’amour avec les hôtesses ! Et le pire, c’est que ça avait cartonné du tonnerre. Le monde était devenu vraiment dingue. — Max, tu vaux mieux que ça, t’as pas besoin d’aller là-bas pour te trouver une femme !— Je ne veux pas me trouver une femme ! Juste manger, et bien baiser.— Oh là là… Je me passai une ...
... main sur le visage. — T’as jamais essayé d’avoir des sentiments, pour une fois ?— Si, mais j’ai renoncé. Puisque désormais toutes nos relations et nos actes sont planifiés par des robots, autant se laisser aller.— Tu parles comme un vaincu ! Il haussa les épaules. — Je vis avec mon temps, c’est pas du tout ce que j’appelle s’avouer vaincu. Le monde a évolué, et vivre dans…— … le passé est une perte de temps, terminai-je pour lui. Je sais. Tu me le répètes dix fois par semaine. Un petit silence s’installa. Il acheva son paragraphe, puis enregistra son travail et se leva, avant de s’étirer. — Bon, alors ? Tu m’accompagnes, au moins ? Je soupirai. — Je t’attendrai à l’entrée. Compte pas sur moi pour mettre un pied à l’intérieur !— C’est ce qu’on verra… Alors que l’ascenseur nous conduisait aux cabines de téléportation situées au cinquième sous-sol, je me tournai vers Max : — Si j’accepte d’entrer à l’intérieur, tu dois faire quelque chose en retour. Il eut soudain l’air inquiet. — Rassure-toi, j’vais pas te demander la Lune. Surtout qu’elle n’existe plus.— Quoi, alors ?— À pied, le centre-ville n’est qu’à cinq minutes. Je veux bien y aller, mais on y va à pied.— T’es pas sérieux ? C’est hors de question !— Et pourquoi ? T’as peur de fatiguer tes pauvres petites jambes ? Il haussa les épaules. — Ce serait flippant.— De quoi ? Avoir les rues rien que pour nous ? Non, c’est génial. On a l’impression d’être le dernier homme sur Terre.— Tu sais ce que je me suis toujours dit ?— Non, ...