V comme... - Histoires de Sexe

V comme...

... — Bon anniversaire, mon amour… Estelle lui murmura en retour. — Merci. Je t’aime… Laurent se releva. Pour la première fois, François put le voir. Il était entièrement nu. Il prit la jeune femme dans ses bras et la porta jusque dans la chambre. François se retrouva seul dans le salon. C’est le moment de partir, se dit-il. Il remonta son caleçon et reboutonna son pantalon en quatrième vitesse. Filer avant qu’il ne revienne, armé d’un pistolet ou d’un couteau. Oui, mais j’habite en face. S’il veut me faire la peau, il sait où me trouver. Il n’aura qu’à attendre le moment propice. Bon, autant l’affronter maintenant ! Le jeune homme resta dans le salon, à proximité de la porte toutefois, prêt à bondir si les choses tournaient mal. Laurent revint, seul. Il avait enfilé un caleçon et un tee-shirt. Il n’était pas armé. Il s’adressa à François d’un ton jovial. — Alors, Fanfan, ça t’a plu ? François ne répondit pas. Il était sur ses gardes. Laurent s’aperçut de son trouble. — Ah ! Oui, rassure-toi ! Je ne vais pas te tuer, ou quelque chose du genre ! Je n’en ai jamais eu l’intention. Bien au contraire ! Le jeune homme sonda le regard de son ami. Il n’y vit que de la sincérité. Il se détendit. — Bon. Je crois que je te dois quelques explications.— Ah ! Oui, je veux bien ! répondit François. Je t’avouerai que je n’ai pas tout compris, là ! Laurent sourit. — Bon, par où commencer ? pensa-t-il à haute voix. Je nous sers un verre ? On l’a bien mérité ! François acquiesça. Laurent ...

... remplit deux verres de whisky, en tendit un à son ami et vint s’asseoir dans le canapé. Après avoir avalé une première gorgée, il commença : — Tu sais, François, j’ai changé. Estelle m’a changé. Avec elle, j’ai découvert l’amour. Je ne savais pas ce que c’était. Avant, pour moi, les filles, c’était un bien de grande consommation. Quand tu en as eu une, tu passes à la suivante. Et j’étais insatiable ! En fait, j’étais un petit branleur ! Laurent marqua une pause, le temps d’une deuxième gorgée. — Mais ça, tu le sais déjà ! François repensa au déjeuner qu’ils avaient pris ensemble quelques jours plus tôt. Il ne l’avait pas trouvé changé du tout ! — Le fait d’aimer Estelle, et d’être aimé en retour m’a fait mûrir. Ça ne s’est pas fait en un jour, mais elle a su faire sortir ce qu’il y a avait de bon en moi. Et à force d’amour et de patience, elle l’a fait grandir et fructifier. François ne voyait pas bien où il voulait en venir, mais il continua d’écouter. — Bon, pour en revenir à notre histoire, tout a commencé le jour où j’ai initié Estelle aux plaisirs de la porte de derrière, si tu vois ce que je veux dire. Elle y a pris goût, tellement même que c’est devenu une composante essentielle de notre vie au lit. Et puis, très vite, elle m’a dit qu’elle aimerait me sentir des deux côtés à la fois. C’est devenu systématique, elle me le disait à chaque fois. Alors, je lui ai offert un gode. D’ailleurs, elle devait vouloir s’en servir avec toi ce soir ! dit-il en désignant l’objet gisant ...