V comme... - Histoires de Sexe

V comme...

... masturber sur le canapé. À ma grande surprise, elle n’a opposé aucune résistance. Heureusement qu’elle ne savait pas que tu la regardais, elle aurait été morte de honte ! À ce moment, François pensa qu’il n’avait peut-être pas tout prévu. Il n’en était toujours pas sûr, mais la jeune femme l’avait peut-être deviné. Ce qui apparemment ne faisait pas partie du plan ! Pas plus que le caméscope, d’ailleurs ! Laurent reprit une gorgée, satisfait de son exposé. Il prit le temps de savourer le breuvage et l’effet de ses révélations, puis il reprit : — Donc, de ton côté, c’était bouclé. Restait Estelle. Pour elle, ce fut plus compliqué ! Il est toujours plus difficile de manipuler une femme qu’un homme ! Il fallait que je la pousse à me tromper. Or, elle m’aime. Elle avait déjà refusé d’avoir un autre homme dans son lit, même en ma présence ! Alors, lui faire franchir le pas toute seule… J’y ai longuement réfléchi et je suis arrivé à la conclusion que le seul moyen était de la dégoûter de moi. Et pour ça, je savais comment faire. Il suffisait de faire réapparaître le Laurent qu’elle avait effacé, le crétin cynique et macho !— Et tu n’as pas eu peur qu’au lieu de te tromper, elle te quitte ?— Si ! Il ne fallait pas que le jeu dure trop longtemps. C’est pour ça qu’il était impératif qu’on te rencontre le jour où c’est arrivé par hasard, ou au pire dans les deux jours qui suivaient. Mes relations avec elle commençaient à se tendre sérieusement. Il n’y a que par le lit, je crois, que ...

... je l’ai retenue !— De ce côté-là, ça avait l’air d’aller, en effet !— Oui, heureusement ! Donc, j’ai joué le salaud jusqu’à mon départ pour Paris, en accentuant progressivement. Je crois que tu en as eu une belle démonstration lors de notre déjeuner !— M’en parle pas ! Je t’ai vraiment pris pour un gros con !— Merci ! Ah ! Oui, je ne t’ai pas dit non plus que ma semaine à Paris, c’était bidon. Je suis muté ici, point barre. Je n’ai pas à retourner là-bas. Le plus dur, ça a été de le faire croire à Estelle. Mais comme c’était la première semaine que ça arrivait, ça ne m’a pas coûté trop cher en chambre d’hôtel !— Ah ! Je te croyais réellement à Paris ! Je me demandais d’ailleurs comment tu pouvais être là aujourd’hui !— Parce que je ne suis jamais parti, tout simplement ! Bref, après tout ce que je viens de t’exposer, est arrivé aujourd’hui, jour de son anniversaire. Pour mettre un peu plus d’huile sur le feu, je ne l’ai pas appelée de la journée, histoire de parfaire le tableau du parfait salaud. Je sais que pour elle, l’anniversaire est une date vraiment importante. Donc, je me doutais qu’il se passerait quelque chose aujourd’hui. Mais je ne pouvais pas le savoir à distance. Il fallait que je sois ici, dans l’appartement. Après le boulot, je me suis posté dans la rue et je l’ai guettée. Par chance, elle est sortie. Je suis entré et je me suis caché sous le lit. Un peu éculé comme cachette, mais efficace ! Au fait, c’est toi qui as appelé plusieurs fois ?— Oui, je voulais ...