Trav'Estelle; mon meilleur amant
Datte: 28/09/2020,
Catégories:
Hardcore,
Transexuels
C'était une époque où l'on trouvait des plans cul par téléphone, vous dire si ça ne nous rajeunit pas. On appelait cela le "Rézo" et on y trouvait de tout, mais principalement des mythos, comme quoi ce n'est pas neuf... Mais, parfois, une bonne surprise venait récompenser votre patience, et il m'est arrivé plusieurs fois de "pécho" de cette manière. Il y avait des "Rézos" pour tous; hétéros, gays, SM, géronto, et, bien entendu, travs, où l'on me connaissait sous le pseudo de "Travestelle".J'ai fait plusieurs rencontres en utilisant ce cheminement, certaines furent sympas, d'autres pathétiques, une se termina par une bagarre (véridique, un mec complètement bourré qui a cru que j'étais une femme, il n'avait rien compris), mais trois ou quatre m'ont vraiment marquées, pour différentes raisons. Ma rencontre avec Dominique fût particulièrement marquante car ce fût certainement le meilleur "coup" de ma vie de travestie. Pour laisser une annonce, il fallait d'abord laisser un pseudo ("Travestelle"), puis vous aviez quatre secondes pour expliquer ce que vous recherchiez. Pas facile de décrire ses fantasmes en quatre secondes. Mon message était assez bref: "Travestie, 24 ans, pour homme mûr actif sur le 92". Ca voulait bien dire ce que ça voulait dire, même si, bien sûr, des dizaines d'intrus me demandait en duo pour raconter des conneries, fantasmer, me poser des questions plus tordues les unes que les autres, bref, des importuns. Mais depuis plusieurs semaines, j'avais remarquée un ...
... pseudo, "Dominique", sa voix grave m'interpellait, et j'écoutais son annonce: "Dominique, 46 ans, grand, costaud, cherche femme, homme, trans, soumis, pour baise hard". Je me disais, en mon for intérieur, qu'un homme qui cherche un homme, une femme ou un trans, soit il ne sait pas ce qu'il veut, et c'est pas terrible, soit c'est un "morfale" et c'est pas terrible non plus! Mais sa voix grave, son âge (j'ai toujours aimée les hommes mûrs), le fait qu'il soit grand et costaud, et qu'il aime la "baise hard", tout en lui m'attirait, et c'est donc moi qui l'ai demandé en duo.Un dialogue très sympa s'instaura entre nous. Il me charmait littéralement en m'expliquant ce qu'il aimait faire aux "petites salopes dans mon genre", comme il disait. Dés que j'avais une suggestion à lui faire, il m'écoutait et me disait que ça pouvait être une bonne idée, que ça pouvait se faire ou me félicitait pour mon esprit d'initiative. Tout faillit tomber à l'eau quand il m'apprit qu'il habitait Corbeil, alors que moi, je logeais à Rueil-Malmaison, à l'autre bout de la région parisienne. Comme il n'avait pas de véhicule, la rencontre s'annonçait mal, il était hors de question, n'ayant pas de voiture non plus, que je prenne les transports habillée en pétassse bourgeoise, en écolière, ou en infirmière ras-la-moule... La solution était qu'il vienne un vendredi soir, et qu'il ne reparte que le samedi matin de très bonne heure, car il travaillait aussi le samedi, à coté de chez lui. J'espérais que c'était ...