1. Eva, sexologue


    Datte: 28/09/2020, Catégories: f, fh, collection, amour, volupté, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme fdanus, méthode, nonéro,

    ... plus ou moins voyant en fonction de l’anatomie et de la réceptivité de votre partenaire …— Donc, si je vous comprends bien c’est un simple phénomène mécanique … dû à un simple phénomène tactile …— Oui. Le sein n’est pas à proprement parler une zone érogène. C’est une zone où la peau est plus sensible car le réseau de nerfs est à fleur de peau. À l’intérieur, le sein reste fonctionnel et il n’y a quasiment pas de place pour les nerfs. Voilà pourquoi une femme peut paraître sensible des seins.— Mais alors, toutes les images sur les femmes qui veulent qu’on caresse leur poitrine dans les préliminaires …— … sont à revoir ? Non ! Mais il faut aussi savoir qu’une femme a besoin de beaucoup plus de temps pour monter dans le plaisir qu’un homme et pour cela, elle ouvre toutes ses terminaisons nerveuses … et en premier, celles qui couvrent sa peau …— Pour vous résumer, il faut caresser, caresser et encore caresser la peau de sa partenaire …— … et vous pouvez ajouter … et encore caresser … Comme dit le proverbe, "cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage". Ainsi, plus vous caressez la peau de votre partenaire, toute la peau, et pas seulement ses seins, mais aussi son visage, son cou, ses bras, son ventre, ses flans, ses jambes … plus elle sera réceptive au plaisir.— Mais quand une femme se caresse, se donne un plaisir solitaire, souvent elle commence par masser sa poitrine ?— C’est vrai. Mais c’est à la fois un geste naturel et culturel. Naturel, parce qu’elle a besoin de ...
    ... commencer à rendre sa peau réceptive aux caresses ultérieures, plus intimes. Mais c’est aussi un geste culturel, parce qu’elle fantasme et rêve souvent qu’un homme fait les gestes qu’elle s’applique.— Au début de notre entretien, vous disiez que la répétition de ces gestes peut devenir … "névrotique" ?— C’est ce que j’ai malheureusement constaté chez bon nombre de mes patientes, pour ne parler que d’elles. Les femmes, moins que les hommes, n’ont pas beaucoup d’imagination en matière de fantasme. Les mecs, vous osez entrer dans des sex-shops, acheter de la littérature érotique ou pornographique, vous fréquentez des cinémas pornos… vous parlez aussi entre vous … Vous pouvez alimenter vos fantasmes. Vous pouvez aussi les voir en photos, en films, en vidéo … Mais vous avez déjà vu beaucoup de femmes, seules, entrer dans de tels lieux ? Les femmes, par culture, par éducation … de ce point de vue là … c’est le néant. À quelques rares exceptions, quand elles osent franchir le pas de l’homosexualité en toute dernière extrémité… et encore parce qu’un copain a su habilement les dégoûter des rapports hétérosexuels. Maintenant, avec la grande liberté d’opinion, la presse qui parle de tous ces sujets jusqu’alors tabous, on assiste à une plus grande ouverture d’esprit des femmes aux fantasmes… mais que de générations sacrifiées !— Ce sont ces générations qui sont "névrosées" ?— Oui… et encore bon nombre des jeunes femmes actuelles, qui n’osent pas … qui continuent à utiliser les fantasmes ...
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