A mon tour - Histoires de Sexe

A mon tour

... peu retombée, elle se lève d’un bond, fait deux pas, et coupe son élan brutalement, en pliant les genoux, dans un cri : — Ah ! Ça bouge !— C’est normal, mon amour, nous voulons tous bouger. Elle se redresse, refait deux pas et stoppe à nouveau brutalement : — Ça continue de bouger, même à l’arrêt !— Sûrement l’inertie, ou alors le mouvement perpétuel ?— C’est terrible ! Comment ça marche ? C’est toi qui commande ça ?— Non, c’est toi. Les boules sont creuses et contiennent une petite bille qui se déplace librement, à chaque mouvement de ton corps. Elle reprend sa marche, prudemment, et demande : — Et pour l’arrêter ?— Il faut que tu t’abstiennes du moindre mouvement, ou que tu les enlèves.— Les enlever ? Non, je crois que je vais essayer ça… Tu les remplaceras ce soir… Elle part vers la salle de bain d’un pas plus décidé, pendant que j’essaie de diriger mes pensées ailleurs, sinon je ne pourrai pas fermer ma braguette. Je termine mes préparatifs en vue de notre balade et nous partons par cette chaude matinée de juillet, court vêtus mais équipés de bonnes chaussures de marche et d’un sac à dos. La voiture progresse maintenant sur des routes dégradées par le climat alpin, mais la température extérieure a encore augmenté, et la faible vitesse ne parvient pas à nous rafraîchir. Je vois ma femme se dandiner sur son siège, elle semble avoir trop chaud dans sa petite robe et je m’en inquiète : — Ça ne va pas ? Tu ne te sens pas bien ?— Si, mais c’est la route…— La route ? Je vais ...

... trop vite ?— Non, mais ça bouge…— Ça bouge ? Tu es sûre que ce n’est pas par là que ça bouge ? Elle ne répond pas, alors que je tends ma main vers ses cuisses, qu’elle écarte un peu plus. Je repousse sa robe vers le haut, continue mon exploration des doigts sans pouvoir regarder, et je parviens à son bas-ventre où je sens le contact direct de son pubis et de sa chatte trempée, dont les grandes lèvres m’ont l’air bien enflées. Elle n’a pas de culotte, et la ficelle de son accessoire est bien là, témoignant de la cause de son tourment. Elle se tortille sous la caresse et entame des mouvements du bassin, en protestant pourtant. — Arrête, si tu fais ça je vais jouir…— Tu veux que j’arrête ou que je m’arrête ? Cette route a l’air tranquille, on pourrait trouver un petit coin…— Non, j’ai trop chaud, je veux me baigner et prendre l’air en marchant, et puis j’ai dit que tu remplacerais ton jouet ce soir, alors enlève ta main. Quand elle décide, on obéit, et je vois bien que si je la fais craquer maintenant, elle m’en voudra…un tout petit peu seulement. N’ayant qu’un regret pour la partie de jambes en l’air dans les fourrés que nous venons de manquer, je m’emploie à perdre l’érection qui déforme mon short, pour descendre de voiture avec dignité lorsque nous arriverons à bon port. Mes efforts restent vains, mais je n’aurai pas de spectateur aujourd’hui, car le parking au bord du lac est désert. Je me souviens alors que les gendarmes ont fermé la route derrière nous en prévision d’une ...