Prostitutions - Histoires de Sexe

Prostitutions

... sont prêts à payer.— C’est plutôt Pauline qui les baise, à l’arrivée… dans tous les sens du terme.— Hmmm, d’ailleurs, Gufti, j’aimerais bien me faire ton petit cul, tout à l’heure.— Euh… tu crois ?— Non, faut qu’on arrête de baiser, maintenant, Pauline. N’oublie pas qu’on a le couple de Chinois, qui revient, ce soir.— Ah oui, merde, c’est vrai !— Faut qu’on garde un peu de forces quand même. Je les regardai en hallucinant. — Et alors ? Ça va chercher dans les combien, un couple de Chinois en tarif du dimanche ?— Vingt mille.— Ah ouais !!! Vingt mille euros ?!?— Ouais, mais faut dire que le type est vraiment très moche.— La nana est pas mal, par contre.— Ben oui mais c’est pas moi qu’en profite le plus, de la nana…— Tu l’as pas enculée, l’autre jour, avec le strapon ?— Si, mais je sais pas si on peut appeler ça « en profiter ». Elles s’arrêtèrent en voyant ma tronche de cent pieds de long et éclatèrent presque de rire. — Mon pauvre Gufti, ça te fait chier qu’on parle boulot, hein… Et voilà ! Laetitia continuait à se payer ma tête… Mais Pauline se serra contre moi pour m’embrasser. — Enfin, reprit la jolie blonde, tu comprends pourquoi on n’hésite pas à se prendre des chambres à mille euros la nuit.— Ouais… Et… et vous faites ça souvent ?— Quand on a besoin de fric. Une fois par semaine, en moyenne.— Et ça suffit bien ! s’exclama Pauline, mettant ainsi fin à cette discussion et à mon hallucination. Entre deux bouchées de tartine, les filles me questionnèrent à leur tour, sur ...

... moi, sur mon boulot, sur où je vivais, sur ce que j’aimais… On papota encore un long moment de loisirs, de musique, de cinéma, de la vie en général. Comme des copains. C’était chouette. On sortit enfin du pieu vers quinze heures ; on avait envie d’aller se balader, en ville, au bord de l’eau. J’avais pas de fringues de rechange et les miennes commençaient à puer sévère, mais l’avantage des hôtels avec autant d’étoiles, c’est qu’on peut demander n’importe quoi, les réceptionnistes se font un honneur de nous le trouver. Alors Pauline passa commande après m’avoir mesuré de (presque) partout, et je reçus bientôt un magnifique costume mi-saison ainsi qu’un bel ensemble caleçon-chaussettes de chez Armani. — Ça te va à ravir !— Qu’est-ce que t’es classe, comme ça !— Oui, ça va être parfait avec mes Doc…— Bah, on s’en fout, on va juste se balader.— Ouais enfin des types qui se fringuent comme ça pour la balade du dimanche en famille, j’imagine même pas ce qu’ils portent la semaine…— En famille, cash ?— C’est pas un peu tôt pour le dire ? me demanda Pauline en me prenant les mains avec un grand sourire. Je ne relevai pas et ajustai ma belle veste en me matant dans une glace. Les filles étaient ravies, et on partit se promener bras dessus bras dessous dans les ruelles de la ville ensoleillée. *** — Vous voulez vraiment que je reste ?!? Il était dix-neuf heures quinze ; on était attablés tous les trois à la terrasse d’un petit restau italien, où on prenait l’apéro en attendant des pizzas. ...