1. Entre peur et désir


    Datte: 08/10/2020, Catégories: fh, hplusag, couple, forêt, campagne, amour, hdomine, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Masturbation nopéné, jeu, init, prememois, initfh,

    ... — Vous êtes peut-être ensorcelé. N’oubliez pas que je suis la fille de la sorcière ! En fait, je ne vous l’ai pas dit mais j’ai drogué tous les plats que vous avez goûtés chez moi ! Voilà d’où vient votre malaise.— Petite masque ! répondit Louis d’un ton faussement courroucé, en entrant dans le jeu. Ainsi, vous m’auriez envoûté par des philtres magiques ? Peste soit des petites Auvergnates ! Elles vous broient plus vite que trois Parisiennes…— Et encore, je n’ai pas usé de ma tisane magique avec vous. Sinon, vous seriez déjà au cimetière !— Quoi ? Vous m’auriez fatigué à ce point ? Pourtant, poursuivit Louis d’un ton taquin, nous n’avons fait que nous embrasser jusqu’à présent. Et je n’ai jamais entendu, même dans nos vieilles légendes, qu’un homme était mort d’avoir donné trop de baisers à une femme. Mais il est vrai que je me sens complètement avide chaque fois que nous sommes l’un près de l’autre. Vous devez passer sur vos lèvres un baume qui me donne envie de vous au point que j’aimerais me conduire en sauvage, et je fais un effort surhumain pour résister à la tentation. Claire regarda son compagnon, mi-amusée, mi-inquiète. Elle se demanda une seconde si la plaisanterie n’avait pas un goût de vérité. Elle lui coula une œillade tendre puis détourna les yeux pudiquement. — Voilà un regard que vous n’auriez jamais dû m’offrir. Et il se jeta sur elle en la criblant de baisers. Claire poussa un cri : — Ah non, Louis, non ! Vous m’aviez promis d’être sage !— Mais je suis ...
    ... envoûté, ma chère, il me faut au moins un baiser sinon je ne réponds plus de rien.— Êtes-vous sérieux ?— Je ne plaisante jamais avec un baiser. Et il la regarda avec une émotion qui cachait mal son désir. Claire caressa ce visage penché au-dessus d’elle, doucement, si doucement qu’elle sentit un frémissement le parcourir. Elle glissa ensuite la main dans les cheveux de Louis avant de l’attirer doucement à elle et de lui donner le baiser qu’il réclamait. Elle réalisa en même temps que c’était la première fois qu’elle embrassait un homme, presque de sa propre initiative. Elle en éprouvait de la confusion mais aussi un désir grandissant de l’embrasser encore et encore, jusqu’à l’ivresse, jusqu’à se fondre avec lui. Louis devinait son trouble et s’émerveillait de l’avoir suscité. Il répondait à ses baisers avec force, avec passion, faisant durer l’émoi qui les submergeait. Son sexe de nouveau lui faisait mal à force de désir, mais il savait qu’il ne se passerait pas beaucoup de temps avant que Claire s’abandonne à lui. Il reconnaissait à de tout petits détails l’envie de sa compagne d’aller plus loin : le regard intense, la chaleur de ses baisers, les frissons qui la parcouraient quand il l’étreignait, la passion qu’il sentait couver sous sa réserve. Alors, sans cesser d’embrasser la jeune fille, il commença doucement à caresser son cou et ses épaules. Et sa bouche descendit rejoindre ses mains qui déboutonnaient le haut de la robe de coton noir. Son corps emprisonnait celui de Claire ...
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