Les frasques de Clara. Séverine. - Histoires de Sexe

Les frasques de Clara. Séverine.

... préfère ne rien dire… Où veut-elle en venir ? A nouveau, sa main prend ma cuisse. — Ne t’inquiète pas, je ne dirai rien. Je m’en fous. Mais dis-moi, tu es fiancé toi aussi ! Et bien, tu t’en fais pas ! Et c’est la copine de Clara ! Bravo ! « Elle me fait la totale, pensé-je ». Et encore elle ne sait rien des relations de Clara et de Laure, parce que là ! Mais elle poursuit, incisive : — Y’a que moi que tu baises pas ! Après tout, ça ne sortirait pas de la famille ! Je sais être discrète… déjà, moi avec Clara ! Mais elle a dû te dire… Furieux, je suis furieux… et cerné ! — Quoi ? Toi et Clara ? Qu’est-ce que tu racontes !— Oh ! Mais oui ! Nous avons… euh ! un peu joué toutes les deux… Tu vois, entre filles, avec les mains… Et même, elle m’a roulé une pelle ! Séverine, à cette évocation, frissonne et poursuit, se crispant sur ma cuisse. — Ahhhh ! C’était bon, bon… Donc, maintenant, c’est toi ! Tu veux pas ?— Il n’en est pas question ! lâché-je. Quand même, ce sont des choses d’adultes, tu es encore une gamine ! Tu peux pas comprendre ! Toi et Clara, c’est un accident !— Mais bien sûr ! s’emporte-t-elle. Adultes ?! Ah ! pour l’exemple que vous donnez… et moi je n’aurais que mes doigts et de vagues petits copains pour me satisfaire ! Y savent pas y faire ! Soudain, elle se fait plus chatte, s’adoucit : — Juste un câlin ! Jean-Pierre, si tu savais comme j’ai envie, un petit câlin ! Personne ne le saura… Jean-Pierre, même qu’un baiser ! Elle me regarde, les joues rouges, les yeux ...

... brillants, ses seins se soulevant au rythme d’une respiration forte et courte, bouche entrouverte, un bout de langue rose entre les dents. Le tableau classique de la sorcière tentatrice… Elle commence jeune celle-là ! Nous arrivons en bas de chez elle. Les mains sur le volant, tétanisé, désespérément je cherche comment lui échapper… Non que je n’ai pas envie – je serais hypocrite – mais quand même, la belle-sœur de Clara ! Et puis vis-à-vis de Laure ! Non ! Au fait que penserait Laure d’une telle situation ? Clara, elle, me dirait : « T’occupe, elle en veut, baise-la ! », enfin je crois. — J’ai un studio, ici, au troisième, tu montes ? Je sursaute. Sa main qui me serre et son invitation me rappellent aux réalités. — Aller, cinq minutes ! Je t’mangerai pas ! insiste-t-elle. Mon portable sonne ! Alleluia ! Sauvé provisoirement ! Je descends de voiture, comme si je m’enfuyais. — Tu permets ? lui dis-je, heureux de m’éclipser. Elle me fait une grimace, me tire la langue à travers le pare-brise, l’insolente ! C’est Clara… — Coucou, mon bichon ! Je voulais savoir, ton voyage, enfin tout, quoi ! Bichon ? Bon, on verra plus tard… Je lui explique rapidement la situation, ce qu’a deviné Séverine, le coup des cheveux avec le sperme, et maintenant ses avances plus qu’appuyées… — Merde ! La tuile ! s’écrit-elle. Heu ! Elle ne dira rien… C’est le vilain petit canard de la famille, très indépendante, présomptueuse.— Eh ! Mais moi, qu’est-ce que je fais ? On est en bas de chez elle… elle veut ...