Féminin pluriel (10)
Datte: 16/10/2020,
Catégories:
Lesbienne
Mon Dieu que c’est bon!... Je retarde mon plaisir comme je le peux mais ne vais pas résister encore longtemps à la caresse que je me prodigue me frottant sur la cuisse de mon amante. J’ai envie que cela dure, j’aime sentir son regard sur moi, mélange de curiosité, d’étonnement et de ravissement… Les yeux mi-clos je me démène sur elle comme une furie maintenant, je râle, heureuse du plaisir qui monte, heureuse d’être vue et heureuse de lui faire découvrir de nouvelles façons de prendre son plaisir. Elle, elle a déjà joui, sous mes mains, sous ma langue, comme sans doute bien des fois déjà (du moins je l’éspère pour elle). Mais comme je me le fais, ça jamais j’en suis bien sure maintenant. Car il faut que je vous explique… Jusqu’à ce matin nous étions deux inconnues, nous nous croisions de temps en temps dans ce restaurant où parfois nous mangeons à midi. Elle, plutôt jolie, limite boulotte, un peu plus âgée que moi sans doute, ne m’a pas échappé, mais qui aurait cru qu’un jour… Je reprends ma respiration, il paraît que faire l’amour c’est comme courir un 3000m. Là j’en ai bien fait 5000, avec obstacles en plus… Elle me caresse maintenant, maladroitement peut-être mais j’aime sa douceur. Et j’apprécie que sa timidité lui interdise – pour l’instant encore – des caresses plus précises… Je partageais ma table, comme souvent lorsque je suis seule, elle s’y est installée, seule aussi, nous avons fini par parler de choses anodines, je n’étais pas en mode chasseresse, non, juste ...
... contente de briser la monotonie de mon repas. Je ne suis pas surchargée en cette période de vacances, je peux donc m’attarder, la discussion est venue sur des sujets féminins, le harcèlement, tout ça… Je règle mon addition, mets ma veste , elle se penche vers moi, se jette à l’eau et me propose de prendre un autre café chez elle, à deux pas. La girafe que j’ai à peigner restera bien encore un peu décoiffée lui dis-je en souriant. Chez elle, elle prépare un café, c’est un petit appartement meublé avec goût, qu’elle habite seule avec son mari. Elle a ôté ses chaussures et marche pied nus sur la moquette. De petits pieds bien réguliers, peints, charmants. Je le lui dis, j’ai l’impression de la voir rougir. Après tout, qui ne risque rien n’a rien, je lui dis aimer les femmes, cela ne paraît pas la surprendre. Il est vrai qu’avec ma collègue et maîtresse occasionnelle Jackie ou avec mon amie, nous ne faisons pas mystère de nos tendances. Nous continuons à parler de nous, a-t-elle déjà eu des aventures féminines? Non. Je la taquine et lui fait observer qu’elle a fait entrer la louve dans la bergerie, lui demande si je lui plais en caressant ses pieds qu’elle a lovés sur le canapé. Un sourire fugitif ne m’échappe pas. Je prends sa main, l’effleure, lui souffle à l’oreille que j’ai bien envie de l’embrasser, elle ferme les yeux et je passe à l’acte sur le coin de ses lèvres. Elle se laisse faire, semble apprécier et répond enfin à ma bouche. Ce premier baiser est révélateur et laisse ...