À mi-parcours - Histoires de Sexe

À mi-parcours

... deux godes et je vois nettement dans le miroir mon anus, sans doute repu, se refermer tout doucement. Dix minutes plus tard nous bavardons, un verre à la main au bord de la piscine. — Tu vois, Viona, la puissance de l’imagination et de la parole. Je suis sûre que sans cette excitation apportée par le film et ton langage sans tabous, tu n’aurais pas réussi à atteindre l’orgasme. Encore une fois tu dévoiles ta personnalité sensuelle. Beaucoup de mes patientes n’arrivent pas à jouir dans les mêmes conditions. Allons déjeuner, j’imagine que tu es affamée. Le repas expédié, au lieu de retourner au sous-sol, Léa m’invite à m’installer dans un transat. Elle me laisse quelques minutes et revient avec une boite en carton. — Fraise ou vanille ? me demande-t-elle. Oui, tu as bien entendu : quel parfum ? Je réponds « fraise » et elle fouille dans sa boite pour sortir une sucette qu’elle me propose. Je suis interloquée car ce que je tiens maintenant dans la main est une friandise d’une forme très particulière. On dirait un sexe d’homme avec le gland et les bourses. C’est très bien imité et seul le bâton qui prolonge les bourses semble incongru. — Tu ne trouveras pas ce genre d’article sur les fêtes foraines. C’est une fabrication exclusive par un confiseur de mes amis. J’ai toutes les tailles et plusieurs parfums. Bien, ce n’est pas un dessert que je te propose, mais une friandise pour t’entraîner à la fellation. Voilà, je veux que tu reproduises sur cette sucette ce que tu fais avec le ...

... sexe de Loïc. J’obéis et entreprends de sucer, de lécher, de gober cette queue factice. Mais Léa ne semble pas satisfaite de mon travail car elle me prend la sucette et me la propose en simulant un mouvement de va-et-vient. Tout va bien tant qu’elle ne fait pénétrer que le gland, mais dès qu’elle pousse plus loin, je suis prise d’un haut-le-cœur. Chaque tentative produit la même réaction. Elle n’insiste pas, et me questionne. — Tu as toujours ce genre de réactions ? Ce ne serait pas lié au fait que tu imagines recevoir du sperme et que tu n’aimes pas cela ?— Non, ce n’est pas le sperme. Loïc n’a jamais éjaculé dans ma gorge mais j’ai déjà goûté en nettoyant son sexe après l’avoir branlé. Non, le problème c’est ce satané réflexe. C’est la même chose chez le dentiste où je suis toujours à la limite des nausées.— Alors pas de problème, ne bouge pas, je reviens. Quelques minutes plus tard, elle est devant moi, un spray à la main. — Voilà la solution. Ceci est une bombe d’un produit souvent utilisé par les oto-rhinos lorsqu’ils doivent examiner la gorge de leurs patients. Ce produit endort la zone touchée, mais de façon douce et pour une courte période. Tu es d’accord pour faire un essai ? C’est sans danger. Je lui donne mon autorisation, d’autant que j’ai déjà eu l’occasion d’être traitée par mon médecin, et elle me pulvérise une dose en direction du fond de ma gorge. L’effet est quasi immédiat et cette région est comme endormie. — Très bien, maintenant je veux que tu fermes les ...