1. Alice & Megan (5)


    Datte: 22/10/2020, Catégories: Lesbienne

    ... qui ne le lâchais pas du regard, le détendis. — Soit pas une gaaarçe. C’est mon ami, il s’appelle Mathis. — Mathieu, rectifia l’intéressé. — D’accord. On va commencer par poser ce verre, dis-je en lui prenant des mains pour le poser plus loin. Je vais te ramener, t’es pas en état de rester ici. — Tout doux ma jolie, intervint le sportif. Pourquoi tu la laisses pas profiter de la fête ? J’étais sur le point de lui faire visiter ma chambre, tu peux te joindre à nous si tu veux. — Appelle moi encore une fois « ma jolie » et je te pète un genou, c’est bien clair ? Fis-je en m’interposant entre deux. Quant à Alice, elle s’en va maintenant. Avec moi. — Ouais c’est ça, aller viens ma belle, lança-t-il à Alice en me poussant contre la rampe d’escalier, on n’a pas besoin de ta copine. kgzkiiax Avant même que je ne puisse réagir, Zack avait balancé son poing dans la figue de Mathieu et déclenché une mêlée générale. Mon ami me fit un signe de tête, m’incitant à partir et à emmener Alice que j’attrapais par le bras et tirait vers moi. Je la forçais à se baisser en appuyant sur sa tête et, un bras dans son dos, je la guidais à travers la bagarre pour sortir de cette maison. — Ou on va ?! Me cria-t-elle. — Je te sors de là, on verra après ! Monte dans la voiture, répondis-je en arrivant près de mon pick-up. Une fois à l’intérieur de l’habitacle, Alice, essoufflée, peinait à reprendre son souffle et semblait en proie à une crise de panique. — C’était quoi, ça ?! Putain il est où ton mec ...
    ... quand on a besoin de lui ? M’énervais-je. — Je... J’en sais rien, on s’est disputé. Je laissais passer un instant et soupirais. Bordel, décidément ma vie était bien plus simple quand je ne la connaissais pas. Voilà que je m’inquiétais pour elle. — Bon, reste là, faut que j’aille chercher Zack. — Non! Ne me laisse pas, reste avec moi, gémit-elle en prenant ma main dans les siennes. A cet instant, je n’aurais pas su vous dire ce qui me fit changer d’avis. Peut-être était-ce ses grands yeux implorants. Ou alors la douceur et la chaleur de ses mains. Ou encore son parfums fruité qui me chatouillait les narines. Le tout étant que je n’avais plus aucune envie de descendre de la voiture. Zack saurait se débrouiller, je le connaissait suffisamment pour savoir qu’il allait sûrement finir par squatter un canapé, ou draguer la première venue pour profiter de sa voiture ou carrément de son lit. Alice était là, tremblante, terrorisée, et la seule chose que je souhaitais était de l’emmener loin de tout ça, de cette soirée où elle n’avait pas sa place, et de la mettre en sécurité. — D’accord, dis-je alors doucement avant de démarrer la voiture. Environs une demi-heure plus tard, Alice était assise dans mon canapé lit, une jaquette de disque à la main et un café dans l’autre. J’avais proposé de la ramener chez ses parents ou chez son copain mais elle avait refusée, soi-disant qu’elle ne souhaitait pas avoir à faire à Chad et encore moins à ses parents dans son état. Dos au mur, je l’avais ...
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