1. Mon fantasme secret (One Shot) (1)


    Datte: 28/10/2020, Catégories: Lesbienne

    ... qu’est ce que c’était bon  ! — Inès, je... — Chhhhhhhhht ! Je suis la représentation de ton fantasme secret, ma jolie… souffla-t-elle en me donnant un baiser langoureux auquel j’ai bien trop vite répondu à mon goût. Bon sang, je dois admettre que j’étais curieuse de le faire avec elle sans oser l’avouer. Lisait-elle dans mes pensées ? Je le crois bien, parce que les caresses qu’elle me prodiguait pour me chauffer, ces gestes, cette douceur me rendaient folle. Et lorsqu’elle s’arrêtait, je me sentais vraiment frustrée. Tout se chamboulait dans ma tête  ; pour la première fois de ma vie, je désirais une femme. CETTE femme ! — Tu meurs d’envie de te laisser aller à tes plus bas instincts, n’est ce pas ? me demanda-t-elle avant de m’embrasser tendrement, sa langue caressant agréablement la mienne. Tu as envie de passer à l’acte, mais tu as peur  ; c’est tout à fait normal. Laisse-moi être ta première, laisse-moi être celle qui va te montrer la voie du plaisir saphique. Crois-moi, nous, les femmes, on est les meilleures à ce petit jeu ! On n’a pas besoin d’un truc qui nous pend entre les jambes, alors laisse-toi aller ! m’encouragea-t-elle. Je ne savais ...
    ... pas si l’alcool m’avait vraiment retourné les sens, mais elle, cette femme, a fini par le faire. Elle m’a lâché les mains, s’est éloignée de moi d’un pas, et je me suis jetée sur elle pour l’embrasser avec une fougue indescriptible. C’est ainsi que cette illustre inconnue dont j’ignorais totalement l’existence il y a encore quelques heures m’a initiée à un doux plaisir. Un plaisir si intense mais bien différent de celui que l’on éprouve lorsqu’on est dans les bras d’un homme : le plaisir saphique. Nous avons fini par nous endormir, et je me suis réveillée très tard. Seulement, hélas, plus personne n’était à mes côtés à ce moment-là. Dans la journée, lorsque j’ai appelé l’ami qui avait organisé la fête de la veille afin de lui poser des questions sur cette mystérieuse Inès, il m’a déclaré de ne connaître personne de ce nom-là. Même en la décrivant le plus précisément possible, inconnue au bataillon ! Il pensait que, parce que nous étions arrivées ensemble, c’était une de mes amies  ; or, moi non plus je ne l’avais jamais vue. Alors, si personne ne connaît cette fille – que je n’ai pourtant pas imaginée – avec qui ai-je fait l’amour cette nuit ? FIN 
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