Un dimanche bien occupé - Histoires de Sexe

Un dimanche bien occupé

... arrivons à nous réfugier sous une sorte de cahute après une brève course dans un terrain vague. La pluie tombe dru dehors. Après s’être ébouriffé les cheveux, Marine demande : — C’est quoi cette sorte de cabane ?— Avant, il y avait un haras ici ; je suppose que notre abri était lié aux chevaux. On peut encore distinguer à droite des barrières, et là-bas, derrière les arbustes, le corps principal du haras. L’œil de Marine s’allume : — Un haras à l’abandon ? Doit y avoir plein de trucs à faire !— Oui et non… le coin est connu et semble avoir été réquisitionné par les gays. Néanmoins, peut-être qu’il est loisible de les convertir aux joies du sexe féminin. Un peu dépitée, ma consœur soupire. Mon Maître la console à moitié : — C’est plutôt en soirée qu’ils sont là. En journée, il n’y en a pas toujours. Faudra essayer un jour. Qui sait…— On verra, on verra… répond l’autre Maître d’une voix plutôt dubitative. Puis quelques minutes plus tard, la pluie cesse, même si le ciel reste toujours aussi sombre. Nous rentrons au plus vite chez nous afin d’aller nous sécher. Bien sûr, Marine n’en perd pas une pour me tripoter devant ces messieurs qui n’en perdent aussi pas une à nous zieuter ! Notre entrain semble être retombé, le reste de l’après-midi sera plus calme, nous sommes tous embrigadés dans une grande conversation plutôt coquine, mais enrichissante. Je reconnais que j’ai beaucoup appris sur les gaîtés de la Domination/soumission, et aussi de l’exhibition, mes deux nouveaux ...

... domaines d’exploration depuis quelque temps… Hélas, il commence à se faire tard, il faut que nous nous séparions. Dans le couloir, alors que la porte est ouverte, Marine m’embrasse une dernière fois, très voluptueusement, et je reconnais que ça me plaît beaucoup ! Je sens que je suis en train de glisser sur une pente que je ne pensais pas vouloir connaître. Avant s’éloigner, Marine me dit : — Tu vois, tu y arrives très bien. Tu seras une bonne soumise, crois-moi !— Oui, c’est vrai, j’y arrive. Mais c’est parce que tu étais là.— C’est gentil, Ininna. Donc la prochaine fois, je pourrai aller plus loin, n’est-ce pas ?— Euh… plus loin, c’est-à-dire ?— Surpriiise ! Et elle pose son doigt sur mes lèvres. Instinctivement, j’embrasse son index, elle sourit sans rien dire, puis elle s’éloigne. Nos invités montent dans leur voiture, puis après un dernier signe de la main et deux coups de klaxon, je les vois s’en aller au bout de la rue puis disparaître dans le virage. Je me sens comme un peu lasse et vide, mais je ne regrette rien, ni de la journée d’hier à Bruxelles, ni celle d’aujourd’hui. Je sens que je m’en souviendrai très longtemps… Mon mari se penche sur moi : — Eh bien, finalement, tu as bien aimé ton dimanche ! Je me trompe ?— Ah oui, beaucoup ! C’est vrai qu’à deux, on va plus loin et c’est plus fun !— Surtout avec une soumise comme Marine…— C’est vrai que je peux prendre modèle sur elle, elle est largement en avance sur moi dans ce domaine. Je me demande si un jour j’arriverai à ...