1. Aimer sans compter


    Datte: 18/10/2017, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    Cet été là Martine respirait à nouveau la joie de vivre, faisant fi du passé ... Martine et moi sommes collègues, mais plus que tout, elle est une fidèle amie. Après sa douloureuse séparation suivi d'un divorce houleux, elle était dans la galère. Je l'ai hébergé un moment puis nous avons fini par lui trouver un toit où elle pourrait enfin se poser. Depuis nous sommes voisins et très complices elle et moi, vraiment ! Une belle amitié ! Martine a 56 ans. C'est une jolie femme, " mature ", comme il est coutume de dire, et j'aime sa maturité. Son visage n'est certes plus celui de ses 20 ans, mais on peut y lire ses joies, ses peines, ses combats ... Il est le reflet de sa vie, encadré d'un joli blond doré. Sa peau laiteuse, sa petite poitrine, ses fesses dessinant un bel arrondi ... Elle est féminine jusqu'au bout des ongles ... Ses mains sont fines à l'égal de ses pieds, toujours coordonnés d'un vernis rouge cerise. Comme toutes les femmes, elle se trouve toujours des " détails " négatifs concernant son physique ... Pas assez de ci, trop de ça ... " Tout tend vers le bas ! " dit-elle souvent en riant, sur quoi je lui réponds " Arrête ! Tu sais que tu me plais " ce à quoi elle me rétorque " Heureusement que je t'ai ... " C'est devenu un rituel entre nous. J'aime son assurance, retrouvée, sa légèreté, son air détaché donnant l'impression qu'elle se fout de tout ... Et pourtant, quand on la connait, cette carapace n'est qu'un leurre, et je connais sa sensibilité. J'aime sa ...
    ... façon de s'habiller, elle n'a pas succombé au dictat du " tout pratique ". Toujours élégante, chemisier, jupe, escarpins, collants ou bas, qui sait ... ? Nous sommes en 2003, l'été est caniculaire et Martine a décidé de s'octroyer un bol d'air frais, celui des hauts sommets. C'est bien naturellement qu'elle me confie les clés de chez elle pour garder un oeil bienveillant sur la maison. La veille de son départ, nous avons réuni quelques amis. Au cours de la soirée, les filles débattent de leurs attributs, se comparant, s'imaginant autrement, ce qui nous donne l'occasion à Martine et moi, d'échanger avec complicité notre petit rituel que vous connaissez maintenant ,-) ! La soirée se termine et chacun rentre chez soi. Profitant d'une douce tiédeur estivale, je raccompagne Martine jusque devant chez elle. Avant de nous quitter, comme si le temps s'arrêtait, elle me lance un regard profond et me dit : " Tu vas me manquer tu sais " Lui offrant mon plus beau sourire je lui réponds : " Tu vas me manquer je le sais " Dés le lendemain matin, en ami dévoué que je suis, je file chez ma voisine. En entrant chez Martine, j'éprouve immédiatement un sentiment de vide ... Elle me manque déjà ... Avant de quitter les lieux, au pied de l'escalier se situant dans l'entrée, une pulsion m'envahit ... Non je ne peux pas, je ne dois pas ... Sans savoir comment ni pourquoi, je pénètre dans sa chambre. Dans la pièce flotte un parfum délicat, une chemise de nuit en satin nonchalamment déposée sur le lit ...
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