Madeleine, prof dévouée, femme fidèle, à un tournant
Datte: 11/11/2020,
Catégories:
fh,
couple,
amour,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
jeu,
confession,
cocucont,
h+prof,
... l’air subjugué. — Il peint bien…— Oui, très bien.— Tu es belle.— Sur la toile ?— Sur la toile, oui. En vrai aussi. Mieux même. Je suis désolé, mon amour.— Désolé de quoi ?— Il a su te voir alors que je ne te regarde plus.— Merci, mon chéri. C’est gentil.— Il faut que tu la lui rendes pour la terminer ?— Seulement si tu es d’accord.— Comment ça ?— Il faudra qu’il me voie nue encore.— Il a déjà tout vu.— Pas faux.— La dernière, c’est ton cul ?— T’es con… Je ne lui ai pas montré mon cul.— Tu aurais dû. Je l’aurais accroché dans mon bureau.— Très drôle.— Alors c’est quoi ?— Tu vas être choqué.— Montre quand même. Cette fois, c’est lui qui s’est retrouvé pantois. Il a posé la toile sur un support sur la table, puis s’est assis devant. Son air m’était inconnu, exprimant à la fois une sorte de terreur, mêlée de sidération et d’envoûtement. Il a approché une main de la peinture, et sans la toucher a décrit un cercle autour du ventre du personnage. Il a longé les cuisses, puis est remonté vers les seins, vers le visage. Le sien s’était éclairé d’un sourire béat magnifique. — C’est beau !— Tu trouves ?— Oui. Je n’ai jamais rien vu d’aussi beau.— Même moi ?— Je ne plaisante pas : c’est superbe, c’est vrai. Pour faire quelque chose d’aussi beau, il doit être amoureux de toi.— Ne dis pas n’importe quoi. C’est un artiste.— Quand même… Je t’ai déjà imaginée enceinte. Je t’ai déjà vue aussi belle. Mais je n’étais pas capable de reproduire ça sur une toile.— Lui, il l’est. C’est un artiste, ...
... je te dis.— Tu penses qu’on peut peindre d’une aussi belle manière sans être épris du modèle ?— Qu’est-ce que ça change ?— Je ne sais pas. Peut-être s’est-il imaginé qu’il était le père de ton enfant. Tu es sûre de ne pas avoir couché avec lui ?— Il faut que je te le jure ?— Non. Je te fais confiance. Tu n’en as pas eu envie ?— Euh… non.— Tu dis non sans y penser, juste pour ne pas me braquer. Je suis ton mari, mais je suis aussi ton ami. Si un ami te posait la question, tu dirais quoi ?— Je n’ai pas d’ami homme.— Même lui ?— Même lui. Enfin, nous nous entendons bien, mais je ne dirais pas que nous sommes amis.— Et si une copine te le demandait ?— Une copine ?— Oui. Si tu te confiais à une copine, tu lui dirais quoi ?— Ah. Eh bien, je lui dirais que j’ai été troublée. Oui : troublée de me trouver ainsi nue devant un homme. Un bel homme, d’ailleurs. Et que mon trouble s’est accru à mesure que la journée avançait, qu’il me regardait, qu’il détaillait mes formes, que son regard plongeait entre mes cuisses. Je lui dirais que Peyo s’en est aperçu puisqu’il a peint mon sexe comme s’il était humide et détendu. D’ailleurs, il devait l’être. Mais je n’en ai éprouvé aucune gêne. Il m’avait mise à l’aise. Et je n’ai pas eu pour autant envie de lui. Je lui dirais qu’en revanche, la veille, j’avais eu envie de mon mari, mais qu’il était parti précipitamment, sans un regard pour moi. J’ai bien cru qu’il allait pleurer en m’écoutant. Il s’est approché de moi par derrière pour me prendre dans ...