Mariage
Datte: 14/11/2020,
Catégories:
fh,
jeunes,
inconnu,
grosseins,
danser,
fête,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
nopéné,
init,
ecriv_t,
Samedi : 18h30 Je trouve enfin l’endroit indiqué sur le faire-part de mariage. Bien que je ne sois qu’un ami assez éloigné de la famille, les mariés prirent bien soin de m’appeler personnellement pour me convier « au jour le plus beau de leur vie ». À vingt ans, je vivais toujours chez papa et maman ; comme ils étaient conviés, eux aussi, tout le monde s’engagea pendant trois longues heures de route pour se rendre dans la petite salle des fêtes louée pour l’occasion. Je dois bien avouer que je ne suis pas très friand de ces cérémonies. En tout et pour tout, parmi la centaine de personnes présentes, je ne connaissais que les mariés. Dès le commencement, tout le monde se regroupa en petits comités indépendants, parlant et débattant d’amis communs dont le nom ne m’évoquait que rarement quelque chose. Or, cette fois-ci, ce rituel ne manqua pas de se répéter et, n’étant ni un membre de la famille, ni un ami intime, je me retrouvais, verre de bière à la main, relégué dans le coin vestiaire avec ma solitude comme seule compagne. Bien que n’étant pas le Tom Cruise à la mode, je ne suis pas non plus trop laid. Le seul souci entravant une vie sentimentale comme celle des autres : ma timidité vis-à-vis du sexe féminin. C’est pour cette raison qu’après la rupture d’avec Léa, mon ex, je n’avais su retrouver personne avec qui partager mes sentiments et mon amour. Samedi : 19h00 Après avoir fait le tour de la grande salle et serré bon nombre de mains à des personnes déjà fortement ...
... imbibées d’alcool, je cherchais ma place parmi cet ensemble de tables colorées, mais ne trouvai au bout du compte aucun carton avec mon nom inscrit. Un disc-jockey avait été embauché pour la fête. La mine patibulaire de ce sexagénaire vêtu d’une chemise hawaïenne provoqua en moi une sorte d’appréhension à cette soirée « magique ». Samedi : 19h30 Bon nombres d’invités sont déjà présents. Aussi, impossible de manquer la horde d’enfants courant, bousculant, chahutant tous les buveurs invétérés de la salle. — Tous à table ! cria le DJ dans son micro. Ce flot hétéroclite se précipita alors, chacun s’empressant vers la place qui lui était destiné, sauf, bien sûr, l’oublié, le proscrit, le banni : moi. Je chopai au passage la mère du marié, que j’avais déjà rencontrée plusieurs fois, et lui demandai d’indiquer ma place. Je crus alors sombrer davantage dans mon malheur lorsqu’elle crut bon de s’excuser : avec le manque de place et de tables, elle m’avait envoyé à la table des enfants. — Je suis désolée, Sébastien, me fit-elle, mais ta place est là-bas. Elle venait de me désigner l’endroit que je n’avais pas osé regarder, de peur que mes soupçons se vérifient. Moi, Sébastien, dix-huit ans, me retrouvais assigné à surveiller cette marmaille que je ne connaissais pas. Samedi : 20h30 Je m’étais finalement assis, découvrant mon nom sur le carton prévu à cet effet. À ma droite, deux gamins discutaient game-boy et pokemons, à ma gauche, une petite fille me tendait sa poupée couverte de bave dans ...