1. Bal masqué (8)


    Datte: 14/11/2020, Catégories: Transexuels

    16- On resta un long moment à bavarder. — Ça te dirait d’aller diner dans Paris ? demanda Driss — Tu m’invites ? — C’est évident ! Il est hors de question qu’une princesse paye son repas. — Tu es trop gentil. — Et toi, trop belle. Je fis un détour par les toilettes pour me repoudrer le nez et nous nous dirigeâmes vers la gare RER. Driss osa me prendre la main. Je le laissai faire. Une fois dans la rame, j’envoyai un SMS à Maman pour lui dire que je rentrerai tard. On resta debout, en bout de wagon, rendant l’équilibre instable, déjà bien mis à mal par mes douze centimètres de talon. Les mouvements brusques de la rame étaient une occasion pour Driss de me prendre dans ses bras. Il m’emmena dans un restaurant marocain autorisé par sa religion. Driss était musulman pratiquant. Mais, si le rythme des prières n’était pas toujours suivi, il faisait attention à sa nourriture. Personnellement, je trouvais ça idiot, mais je respectais sa foi. Le tajine était très parfumé et absolument délicieux. J’aurai bien bu un peu de vin avec mais ce n’était pas le genre de la maison. Le thé fut un palliatif surprenant mais pas désagréable. Il était déjà tard lorsqu’on sortit. Nous marchâmes un peu. Driss me prit timidement par la taille. Je me collai à lui pour lui faire comprendre qu’il pouvait se laisser aller. Soudain, il s’arrêta et m’embrassa. Le moment de surprise passé, je passai mes bras autour de son cou et lui rendis son baiser. Baiser qui eut des effets secondaires quelques part sous ...
    ... la ceinture. — Merci, souffla-t-il. — Tu n’es pas obligé de t’arrêter à un seul baiser, dis-je avec un clin d’œil Il ne fallut pas le dire deux fois. — Ma princesse, dit-il en caressant mes cheveux. Je … — Oui ? — Je … — On va chez toi ? demandai-je Il se rembrunit. — J’habite en coloc dans une cité pas trop fréquentable. — Ah, je vois, dis-je déçue. On reprit notre balade. Je n’avais pas envie de rentrer. — Un hôtel ? Tu serais partant ? proposai-je. — Tu veux vraiment ? Je fis oui de la tête. Il tapota sur son portable et nous trouvâmes notre bonheur pas très loin. Le veilleur de nuit nous donna une clé avec un regard suspicieux. — Je prends uns douche et je te rejoins, annonça mon ami et futur amant. — J’irai après, dis-je. J’envoyai un SMS à Maman pour la rassurer. Driss m’attendait sur le lit, juste vêtu de son caleçon. J’avais gardé mon shorty. — Tu es vraiment trop belle, une vrai Princesse. Je m’allongeai contre lui. Driss était plutôt sec avec une musculature perçant sous la peau recouverte d’une pilosité fournie. On s’embrassa. Mes mains coururent sur son corps. J’atteignis très vite l’élastique de son sous-vêtement pour entrer en contact avec son sexe. Je quittai ses lèvres pour regarder ce sexe plus qu’imposant. Un sexe qui ferait rêver bien des femmes et semblable à celui qui fit la gloire d’un certain acteur italien. Je dégageai l’engin, le pris dans ma main, mes mains. Le gland dépassait encore. Je le mis à la bouche. Mon amant était non seulement beau, mais en ...
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