1. Les volutes d'une nuit


    Datte: 17/06/2017, Catégories: f, amour, volupté, humour,

    Vous connaissez probablement ce genre de nuit mémorable où le temps s’arrête, enfin. Cette soirée-là, qui est devenue une nuit, puis une nuit blanche et une très mauvaise journée, en fait partie. (Comme tous mes vieux profs me disaient : écrit donc au présent, c’est toujours plus "punché" et plaisant! Ainsi soit-il…) 10 juillet, 23h00 Je suis dans ma chambre, au milieu de mon appartement. Mes colocs sont en vacances ou ils travaillent et de toute manière je m’en balance. Moi et Sarah seulement. Elle dort déjà. Dur dur être vendeuse… Nocturne plus qu’autre chose, je veille encore. La porte est ouverte, j’entends le vent qui souffle dans les rideaux d’une chambre voisine. Cette brise infiniment douce qui berce votre existence et qui ressemble étrangement au souffle de votre mère. Le ronron du réfrigérateur et le bruit d’une tardive conversation de balcon arrive de loin au fond de l’appartement, un cinq et demi tout frais peinturé. Dans ma chambre, seule mon écran d’ordinateur répand une étrange lumière bleuté, mélangé à l’éclat laiteux de la lune, qui éclaire mon lit, sous la fenêtre sans store ni tenture. Dans mon coin, je lis les nouvelles sur l’Internet. Je viens tout juste d’arriver du travail, j’ai silencieusement ouvert l’ordinateur, priant pour ne pas voir les douces paupières de Sarah s’agiter. Sur l’épais édredon bleu offrant un magnifique loup gris, ma perle dort. Nue, couchée sur le côté, ses petites mains si agiles sont sous son visage magnifique, irisé de ...
    ... lumière lunaire. Sa peau à peine hâlée, au galbe fin et merveilleux appelle à un effleurement, même un bruissement des doigts. Elle appelle à ce qu’on l’hume avant même d’y poser la main. Un visage angélique, une bouche riante, aux lèvres fines et savoureuses. Au coeur même de nos ébats, elles s’entrouvrent et poussent de légers gémissements qui me comble d’aise. Des joues à fossettes. J’aime y poser le nez et oublier. On aurait dit qu’elles étaient faites pour y atterrir. Un nez droit et coquin, toujours à fouiner dans de vieux tiroirs poussiéreux de votre âme et y déceler ce qui ne fonctionne pas. Un cou gracile, à couvrir de baiser et à mordre amoureusement quand on y tient plus de le voir se dodeliner et pousser des soupirs. Son ventre plat et doux, le creux du nombril, une invitation magistrale à y poser un baiser. Ses seins menus, tout rond et ferme, dont je ne vois les aréoles par un bras ramené devant - mais dont j’imagine tellement bien le grain - ne donne envie que de s’y endormir. Des jambes fermes et fines, une musculature tout en souplesse, capable de bien des fantaisies. De petits poils blonds au-dessus d’un sexe élaguer de toute autre pilosité. Un sexe soyeux, accueillant et chaud, quelquefois pour mon plus grand bonheur et ma fierté, humide d’un désir brûlant qui ne se voit autrement que dans ses prunelles vertes. Quand je vois ces yeux posés sur moi, je fais probablement partie des plus heureux des hommes. La chute des reins. De mon angle de vue, je ne peux qu’y ...
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