Chapitre 3
Datte: 24/11/2020,
Catégories:
fh,
couleurs,
Collègues / Travail
amour,
préservati,
pénétratio,
sf,
fantastiq,
Note de l’auteur : cet épisode fait partie de la série « l’arbre des possibles », veuillez lire les chapitres précédents avant celui-ci. L’expérimentation sur les plants de tomate est véridique (http ://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/science_actualites/sitesactu/question_actu.php ?langue=fr&id_article=9283), et j’espère que la suite de la vision ne restera que pure fiction. Le Colonel a repoussé les deux simulations suivantes afin de me laisser le temps de récupérer. Cela tombe à pic, le lancement du premier satellite de la filière que j’ai mise au point est prévu pour bientôt. Le deadline imposé par l’ESA est à la fin du mois. Les demandes d’expertise des universitaires abondent. Bref, je ne manque pas de boulot. Le débriefing de la deuxième simulation a par ailleurs été fait lors de mon dernier jour de convalescence à l’hôpital, ainsi que la rédaction du rapport. Je n’ai donc pas trop perdu de temps de ce côté-là. Mes journées deviennent de plus en plus chargées à mesure que la date fatidique approche. C’est à chaque fois avec plaisir que je retrouve Hanane sur MSN le soir venu. Nous restons plusieurs heures à discuter de tout et de rien, être virtuellement avec elle me détend. Le jeudi, je l’ai invitée à passer le samedi après-midi avec moi, en finissant par un dîner au restaurant. J’ai été vexé quand elle a hésité. J’ai finalement obtenu son accord en jouant sur les sentiments : pourquoi refuserait-elle alors qu’elle m’assure tous les soirs qu’elle m’aime ? Le ...
... vendredi a été la journée la plus éreintante de la semaine, à cause de tout le stress accumulé. Le soir, alors que j’étais soulagé d’être enfin en week-end, un mail est venu m’achever : En fumant intérieurement, j’ai réussi à écrire une réponse plus ou moins cordiale : En rentrant chez moi, la perspective de passer du temps avec la femme que j’aime m’a vite fait oublier ce contretemps. Je me suis précipité sur mon PC pour notre conversation du soir. Elle n’était pas encore connectée mais je n’ai pas attendu bien longtemps avant qu’elle me rejoigne virtuellement. C’était reparti pour une nouvelle conversation passionnante et passionnée. --ooOoo-- Samedi, 15 heures, la porte sonne enfin. C’est bien elle ! Hanane est trempée, je n’avais pas fait gaffe mais il s’est mis à pleuvoir à verse. Elle enlève son long manteau en me racontant son trajet tumultueux. — Je te trouve très élégante, la félicité-je en récupérant son manteau. Elle me remercie en rougissant, je la trouve adorable avec cet air gêné. — C’est une robe traditionnelle, m’explique-t-elle. Je suis contente que tu l’apprécies. J’apprécierais encore plus que sa robe me laisse apercevoir ses formes ! Rien de son corps n’est modelé par cette longue robe que je trouve, certes, d’une grande classe. J’aimerais plutôt une robe un peu plus courte, laissant ses genoux apparaître quand elle marche, une robe à manches courtes pour me laisser imaginer la douceur de ses bras, une robe d’un tissu plus fin, qui soutiendrait ses seins et ...