Black Angel, justicière et soumise (11) - Histoires de Sexe

Black Angel, justicière et soumise (11)

... ordinateur, puis lâcha un « Voilà ! » avec un petit sourire. Elle tourna l’écran vers moi en me faisant signe de venir. Je m’approchai, tout de même un peu méfiante, savait-on jamais. — Tu risques d’être assez surprise par ce que tu vas voir, mais sache que je n’ai pas vu cette vidéo ! m’avertit Deb. T’es prête ? — Oui. Je choisis le seul fichier disponible portant mon nom et une vidéo se lança. Mes yeux s’écarquillèrent lorsque je la vis, puisque c’était ma transformation en Black Angel. C’était la vidéo qu’Alexa m’avait montrée et qui lui avait servi à me faire chanter. Je ne le croyais pas ! J’avais pensé à tout le monde, sauf à Deborah. Alors c’était elle, son fameux contact ? Non mais quelle conne je faisais ! Pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt ? Peut-être parce que ça semblait trop évident. Je ne laissai pas la séquence se finir et je fermai la fenêtre. Je me rendais compte que Deb m’avait menti. Béné avait raison ! — Alors en fait, Alexa a bien fait la copie et... — T’écoutes pas quand je te parle ou quoi ? Jamais elle n’aurait pu faire ce truc-là ! C’est pas Alexa qui a fait cette copie, mais moi. — Mais alors, la vidéo n’a jamais été effacée… constatai-je avec effroi. — Si. Elle l’a effacée par accident ; ça, c’est la vérité. Mais moi j’avais pour consigne de diffuser la copie si tu ne lui obéissais pas. C’est moi qui ai fait cette partie du boulot, mais tout a été foutu par terre lorsqu’elle t’a annoncé ses projets l’autre jour. J’ignore ce que cette vidéo ...

... contient, mais j’en ai plus rien à foutre. — Efface tout de suite ce truc, Deb ! ordonnai-je. — Avec plaisir. Cette histoire n’a que trop duré, et à dire vrai, j’en ai plus que marre de tout ce merdier. Elle joignit le geste à la parole et effaça la vidéo devant mes yeux. Enfin, tout était terminé de manière officielle. Je me sentais soulagée de ce poids incroyablement lourd sur mes épaules. La prochaine fois, il allait falloir que je fasse plus attention si je ne voulais pas que cette aventure recommence avec des proportions peut-être bien plus dramatiques. — Deb, es-tu la seule à avoir eu ce fichier ? — Affirmatif… fit elle d’une voix tremblante. Quelque chose n’allait pas. Elle était sur le point de pleurer, je le sentais, et je ne l’avais encore jamais vue dans cet état. — Deb... Qu’est-ce que... vous vous êtes dit l’autre jour ? Je vis alors une larme couler le long d’une de ses joues. C’est vrai que c’est jamais agréable de s’engueuler avec ses amis, mais n’en faisait-elle pas un peu trop ? — Je l’ai plaquée ! dit-elle simplement. — HEIN ? fis-je en écarquillant les yeux. Attends... J’ai peur d’avoir pigé ! Tu... tu veux bien me répéter ça ? — On était ensemble, t’as bien compris, mais ça ne nous empêchait pas d’aller voir ailleurs de temps en temps; on avait une certaine liberté. Seulement, on devait sans arrêt se cacher, elle ne voulait rien dire à personne. Et puis, une famille aussi bourge et coincée que la sienne n’aurait jamais accepté que leur seule héritière soit ...