1. Séjour fantastique (2)


    Datte: 03/12/2020, Catégories: Lesbienne

    Mon bras droit, sur lequel je suis appuyée, commence à me faire mal. Je décide donc de changer de position. Je me tourne alors de manière à être allongée sur le dos. Aussitôt, je cache mes pieds nus dans le dos de Melissa qui est assise à l’autre bout du canapé. Je pousse un long bâillement puis je me frotte les yeux. Je suis fatiguée. J’ai l’impression de ne pas avoir dormi de la nuit. Il faut dire que mes péripéties nocturnes ne m’ont pas permis de me reposer comme je l’aurai voulu. Je repense alors à ce rire angoissant que je suis sûre d’avoir entendu. Si, cette nuit, j’étais persuadée que seul un fantôme avait pu rire ainsi, ce matin, alors que la lumière du jour inonde le salon par la grande fenêtre qui me fait face, je me dis que je l’ai imaginé. Après tout, la nuit, dans l’obscurité, on est toujours plus prompts à voir ou entendre des choses effrayantes, mais qui n’existent pas pour autant. Sans parler de mon imagination débordante ni du fait que je me nourris de films d’horreur depuis un certain nombre d’années maintenant. Petit à petit, j’en arrive à la conclusion que ce fichu rire n’a jamais été réel. Rassurée, je me mets à penser à des choses plus sympathiques. Je me revois, éclairée par la lumière ténue diffusée par mon portable, tripoter la poitrine de Stéphanie. Je me remémore ce moment particulièrement agréable, toute la tension et l’excitation qui m’habitaient alors. Je regrette seulement de ne pas avoir osé faire glisser davantage la bretelle de sa nuisette, ...
    ... de manière à découvrir son sein. Aurai-je alors risqué un coup de langue sur son téton ? En me posant cette question, je sens immédiatement que mes propres seins se mettent à pointer sous mon débardeur. Merde. Pourvu que Stéphanie, avachie non loin dans ce qui était le fauteuil de mon grand-père, ne le remarque pas. J’ai enfilé un string avant de descendre au salon, mais mettre un soutif également aurait été judicieux. Je m’étais dit que ça attendrait que je sorte de la douche, douche que j’avais bien l’intention de prendre en compagnie de Melissa. Mais pour cela, il me faut attendre que mes parents et ma grand-mère quittent la maison, aillent faire ces courses qu’ils ont prévues deux jours plus tôt. Ma grand-mère, en effet, ignore toute des liens qui m’unissent à Melissa et, si elle venait à l’apprendre, elle en ferait toute une histoire. Ainsi, mes parents nous avaient demandé, à ma chérie et à moi-même, de nous montrer discrètes. Pour ma part, j’avais eu du mal à me faire à l’idée qu’un membre de ma propre famille puisse ne pas accepter ma relation. Melissa, au contraire, n’avait été nullement contrariée par tout cela. Il faut dire aussi qu’elle est plus ou moins habituée avec sa famille... Environ une demi-heure s’est écoulée lorsque ma mère fait soudain irruption dans le salon. — Bon, les filles, on y va. Vous êtes sûres que vous ne voulez pas venir ? Nous demande-t-elle, sa voix couvrant à peine le volume de la télévision. — Non, on reste ici, réponds-je à la place de ...
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