1. J'en peux plus...


    Datte: 03/12/2020, Catégories: Anal Gay

    ... ancrées. C'est chaque fois, aux premiers frôlements, une envie de jouir quasi-instantanée. Il la tient dans sa main, cette envie, la laisse monter dans le creux de sa paume, pulser sur les lignes de vie, de cśur, de tête- mourir douloureusement à la cime de mon gland, menaçant d'en éclater les veines , de déchirer la chair. Comme un violent besoin d'pisser qui dégorge en geyser, mais là, c'est autre chose. C'est l'envie qu'il l'empoigne ente ses doigts, pour mieux la refouler. L'autre paluche est sur mes côtes, posée là comme sur les cordes d'une harpe, comme s'il allait s'mettre à jouer avec mes os, en tirer une musique. Parfois, il laisse glisser ses doigts, et je frissonne. Je suis bien son instrument perclus de vibrations, qui réagit au moindre effleurements de ses longues mains d'potier. Sa flûte de Pan.Alors il me serre, il m'emporte contre lui , contre son torse dru, contre sa poitrine tellement vaste, et j'aime.L'avant bras veineux dans mon dos, le souffle lent au-dessus d'ma tête qui rase parfois mes ch'veux. La manière qu'il a de m'tenir comme s'il n'allait plus me lâcher, sa chair dévorante qui se colle à la mienne, son corps qui veut m'connaître au plus près, qu'en veut toujours plus du contact avec moi. Moi qui ondule, moi qui soupire, moi qui palpite pour lui comme une grande blessure.Je sais qu'il a l’impression d'être au centre du monde quand ma chaleur se referme sur lui, que sa bite dégoulinante pénètre en moi, glisse entre les parois moites et serrées, les ...
    ... muqueuses qui s'affolent. Je sais ce qu'il ressent quand il coulisse en moi, je sais ce qu'il voit, ce qu'il entend, toutes les choses qu'il perçoit, qui affluent à ses nerfs. Parce-qu'il parle le faune, il est bavard, foutrement prompt à taper la discute, même quand les frontières entre nos corps se brouillent. Quand sa langue ne côtoie pas la mienne, quand elle n'explore pas les creux et les déliés où se nichent les parcelles de peau les plus sensibles, quand ses lèvres n'embrassent pas ma nuque, ne se renferment pas tendrement sur mon cou, il parle, déblatère, il raconte ; au creux de l'oreille, dans le murmure confidentiel qu'échange les amants interdits, ou à pleine voix, entre deux râles de plaisir qui font frémir ma peau. Dans le soupir comme dans les cris. Il me dit ce que son corps perçoit, son corps étrange, tellement particulier, avec ses terminaisons nerveuses qui lui font sentir des choses différentes, intenses et délicates. C'est comme s'il avait le secret d'un autre monde où les sensations changent, se muent en floraisons explosives aux nuances infinies, innombrables, mais toute perceptibles. Et c'est contagieux, ça vient en moi quand il se met tout entier dans mon cul.Je n'comprends pas comment il fait pour me donner l'impression que j'suis fait de velours, pour me faire fondre à l'intérieur. Sous ses mains, sous ses lèvres, ma peau devient tellement sensible, tellement douce, la moindre des caresses m'a l'air toute électrique. Mes intérieurs aussi ont l'air ...
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