L'amour de la moto
Datte: 06/12/2020,
Catégories:
fh,
hplusag,
Oral
pénétratio,
... séparer d’elle, est-ce pour profiter encore un moment de sa présence ou pour voir la moto. Elle est arrivée dans un ronronnement. Le moteur arrêté, la machine s’est inclinée sur sa béquille. Galamment, l’homme a ouvert la sacoche et tendu blouson et casque à Nathalie. Avant de l’enfiler, elle s’est retournée a embrassé Jacques et lui a dit : — Alors à samedi, tu viens me prendre à sept heures. Il est resté muet, jaloux de tout, de l’engin, de la chance de Nathalie, et surtout du motard. Dans un sifflement impressionnant la fusée est partie. Il a vu s’éloigner son rêve. Ils se sont arrêtés au café. — Tu es un peu salope quand même. Tu l’as échauffé, excité, puis tu es partie en te moquant de lui.— Il est très gentil, cherche à me sauter, nous devions aller à la piscine. J’adore me baigner, mais encore plus la moto je crois.— Tu devais aller nager, qu’à cela ne tienne, si tu veux on peut arranger ça.— Mais comment ?— Tu es libre maintenant. ?— Oui, je vis seule, je serais allée me baigner si tu ne m’avais pas prise ce matin.— Eh bien suis-moi. Ils sont remontés sur l’engin. Sortie de la ville, quelques kilomètres, puis à un moment, il s’engage dans un chemin de campagne caillouteux. Quelques centaines de mètres, arrêt le long d’un vieux mur en pierres sèches, percé d’un vieux portail en bois. Pourtant, ce dernier pivote sans bruit, probablement télécommandé. La moto s’engage dans un sentier. Le portail se referme tout seul. Une centaine de mètres en zigzags, une vieille ...
... masure apparaît. Arrêt, ouverture d’un garage, l’engin est remisé. Nathalie s’est débarrassée de ses accessoires. Tout autour le crissement des cigales comme bruit de fond. Le motard, mais au fait comment s’appelle-t-il, sort, referme le garage, se dirige vers la porte d’entrée. Nathalie est soudain angoissée, elle est folle d’avoir accepté cette invitation avec un inconnu. Si c’était un piège ? Que va-t-il lui faire ? Si elle disparaît, nul ne saura où elle est. Le battant s’ouvre sur un couloir sombre. Terrorisée, elle le laisse prendre quelques mètres d’avance, prête à fuir. — Viens, n’aie pas peur. Il pousse la porte à l’autre extrémité du corridor. Une vive clarté lui fait cligner les yeux. Elle avance un peu à tâtons, débouche sur une terrasse éblouissante de soleil. Et devant une piscine d’un bleu merveilleux. De chaque côté deux platanes créent une oasis d’ombre. Le jardin assez grand, entouré d’un mur de verdure, cyprès, lauriers. Stupéfiée, elle se croirait au paradis, c’est un rêve. — Alors, ça te plaît ?— C’est, c’est, je ne sais que dire. Il éclate de rire, heureux de sa surprise. — D’abord, je me présente : je m’appelle Roland. Et toi, c’est Nathalie je crois.— Oui, je suis stupéfaite de la différence entre les deux cotés de la maison.— C’est pour ne pas attirer les regards, tenter les importuns. Je ne touche pas à l’autre coté, il a son charme. Par contre ici, c’est le repos, la détente. Tu as soif ?— Oui, mais si possible, pas trop d’alcool.— Voila, tu peux te ...