1. DCT, l'agence qui met en scène vos fantasmes (6)


    Datte: 12/12/2020, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme

    ... fans de l’artiste ou pire des journalistes locaux ne la confondent avec son célèbre sosie. Le premier jour, à la tombée de la nuit, on tourna dans une crique reculée la scène initiale, celle où Racquel, résistante, était capturée. On loua les services d’un patron pécheur pour l’occasion. Comme il était matériellement impossible d’utiliser le sous marin en mer, une partie de l’équipe de tournage prit place avec un fort projecteur sur l’annexe du chalutier, tandis que l’autre partie restait à bord pour filmer le combat. L’éclairage puissant, sorti de la nuit, surprit les hommes en fuite. Armés de mitraillettes ils firent face valeureusement à leur ennemi invisible, tombant un à un. Comme on n’avait pas besoin de voir les agresseurs à ce moment là, les figurants jouèrent les anglais en fuite. Puis trois d’entre eux enfilèrent des uniformes nazis pour monter à bord du navire, inspecter les corps et découvrir Racquel, planquée sous une bâche. La pauvre se débattit tant bien que mal, mais que faire face à des soldats puissamment armés? Elle se rendit finalement à ses agresseurs qui attachèrent ses mains dans son dos avant de l’emporter vers le navire. Le plan s’arrêta sur la silhouette de la fille, contrainte de monter à bord du youyou, soulagé entre temps de ses techniciens et de leur matériel. On retourna à Saint Nazaire pour une sérieuse collation avant une bonne nuit réparatrice. La journée du lendemain était libre pour les acteurs, tandis que les techniciens planchaient sur ...
    ... la résolution des différents problèmes qui les attendaient le soir même dans l’exigu navire. Peu avant 22 heures le fourgon de DCT se gara près de l’issue indiqué par Serge le Cloadec. Sa silhouette se découpait dans les phares. Il salua brièvement tout le monde ouvrit la porte et les guida vers le sous-marin. Il alluma uniquement l’éclairage de secours. Ce dernier permettait de se déplacer sans difficulté sur le quai. Sa faible intensité blanche correspondait à celle de la pleine lune. Ce qui offrit la possibilité, un peu plus tard dans la nuit de réaliser des plans extérieurs du bateau, le capitaine juché sur la tourelle, dans l’attente du retour de son équipage. Une demi heure plus tard un coup de fil avertit le chauffeur du minibus que tout était prêt. Le véhicule déposa les acteurs de l’épopée historique à côté du van de la production. L’ancien guide, qui faisait le guet les accueillit et leur indiqua dans la pénombre le chemin à suivre. Le temps était exécrable, ce qui est un pléonasme en novembre dans l’estuaire de la Loire. Un brouillard épais et froid, d’où suintait un crachin rachitique mais pénétrant, enveloppait tout le secteur. Rentrer dans ce type de submersible est délicat, y circuler encore plus. Cloisons, plafond, tout est simplement étroit. On se demande comment 65 hommes pouvait vivre pendant des semaines dans ce carcan d’acier. Les deux seuls espaces un peu dégagés sont la salle des machines, à l’arrière, et celle des torpilles à l’avant. C’est pour cette ...
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