Le fantôme de mon cœur
Datte: 15/12/2020,
Catégories:
f,
fh,
Oral
pénétratio,
fsodo,
jeu,
attache,
fouetfesse,
délire,
merveilleu,
fantastiq,
amourpass,
... lesquelles il ne s’est jamais lassé de me lécher. Quand il s’agit de vous faire crier de plaisir, il a une multitude de cordes à son arc… Mais je n’en connaîtrai jamais qu’une toute petite partie. Le professeur Guardian s’est proposé d’être là, « en cas de problème de prononciation », et j’avoue que cela me réconforte un peu de savoir que je ne resterai pas complètement seule. Et pourtant, seule, lorsque Mac Hillian sera parti, je le serai ; et je le serai sans doute pour très longtemps. La chaleur de ses mains et de son souffle dans mon cou reviendra me hanter longtemps, la force de ses caresses aussi… Minuit sonne. Après m’avoir embrassée et serrée une dernière fois dans ses bras, Mac Hillian se tient debout, là, devant moi, dans cette vieille église dont le toit s’est effondré. Une fois de plus, je ne le vois pas, mais je le sens. Guardian se tient légèrement en retrait ; il ne veut pas interférer dans ce qui n’est, somme toute, que les adieux de deux amants. Mon cœur se serre, mais il le faut… Des larmes plein les yeux, je lis à haute voix… Surtout ne pas faire d’erreur ; je lui dois bien ça : cela fait quatre cents ans qu’il attend cet instant. J’aimerais que ce texte ne finisse jamais… Mais les meilleures choses ont une fin. Dernière strophe ; une lueur bleutée vient d’entourer son corps. Pour la première fois de cette histoire, je le vois… Il est beau, infiniment beau. Je sais, cela peut paraître idiot comme réaction, mais c’est la seule chose que me vient à l’esprit… ...
... Des traits fins, des yeux de braise, un sourire divin. Et puis, un flash, une lumière qui monte dans le ciel… Il a disparu. Guardian me l’avait dit, cela irait très vite. Je m’effondre dans ses bras. De longues minutes s’écoulent. Il me serre contre lui, silencieux, tandis qu’un flot de larmes s’écoule de mes yeux. Soudain, il rompt le silence. — Ne pleurez pas, Jennifer… S’il vous plaît, ne pleurez pas. Il est marrant, lui. Je viens de perdre quelqu’un d’exceptionnel, quelqu’un qui a su faire battre mon cœur comme jamais. Oui, je sais, se dire que c’est en fréquentant un mort que l’on ne s’est jamais sentie aussi vivante, cela peut paraître ridicule, mais c’est ainsi. — Ne pleurez pas. Quelque chose est en train de se passer, ne pleurez pas.— Ah oui ? Il va revenir, peut-être ?— Ne soyez pas idiote, Jennifer, mais calmez-vous. Je répète : il est en train de se passer quelque chose. Taisez-vous et attendez, s’il vous plaît. Alors, puisqu’il a demandé d’attendre, attendons. De toute façon, je n’ai plus rien d’autre à faire… Attendre, attendre sans doute pour le reste de ma vie. Guardian sourit soudain. Qu’y a-t-il ? — Jennifer, fermez les yeux et veuillez vous retourner. S’il vous plaît, faites ce que je vous dis et ne cherchez pas à comprendre. Mon cœur… Mon cœur bat la chamade. Je connais ce parfum… C’est celui d’un homme. Celui d’un homme que j’aime ; j’en suis sûre, maintenant. Surtout, ne pas ouvrir les yeux, ne pas prendre le risque de le revoir disparaître. — C’est bon, ...