1. Le fantôme de mon cœur


    Datte: 15/12/2020, Catégories: f, fh, Oral pénétratio, fsodo, jeu, attache, fouetfesse, délire, merveilleu, fantastiq, amourpass,

    ... Sans compter que ce satané fantôme mène admirablement sa barque ; je ne parviens même pas à avancer mon bas-ventre à la rencontre de sa main ! Alors, toute honte bue, j’articule péniblement. — Je veux jouir… Je veux jouir… Je vous en supplie, laissez-moi jouir… Alors, de façon tout aussi imperceptible, il accélère le mouvement et, tel le ressort que l’on vient enfin de libérer, cet orgasme si longtemps retenu me fait exploser en milliers de morceaux. Soudain, je réalise, tandis que je redescends sur terre, que je dois ce qui est sans doute l’une de mes plus violentes jouissances à une entité qui n’existe pas… Désormais repue, je tente de reprendre mon souffle et un peu les commandes. — Maintenant, dites-moi plutôt comment je dois m’y prendre pour briser le sort dont vous m’avez parlé… Selon lui, l’opération ne présente aucune difficulté ; il faut d’abord me rendre à la bibliothèque du château, fermée depuis des lustres. Là-bas, j’y trouverai un livre ancien qui me révélera les incantations nécessaires, puis il suffira d’attendre minuit lors de la prochaine pleine lune et de la prononcer dans une église en présence de Mac Hillian. — La seule chose qui soit difficile, c’était de trouver l’élue… Mais enfin, je vous ai devant moi.— Parce que ce n’est pas une blague ? Je suis vraiment la fille dont parle la légende ?— Absolument : je vous l’ai dit tout à l’heure. J’essaie de mettre deux idées bout à bout. — Bon, admettons. Et qui me donnera les clés de la librairie ?— La ...
    ... directrice.— Ah oui ? Et je fais comment pour lui demander les clés ? Je lui dis que vous êtes là et cela suffira ? Vous vous foutez de moi ? Soudain, le souvenir de la gifle monumentale de tout à l’heure me revient. L’ennui, c’est que je n’ai aucune idée d’où elle peut bien arriver… Mais comme elle ne vient pas, je poursuis, le sourire pincé. — Sans compter que je suis censée travailler ici, pas jouer les rats de bibliothèque et encore moins les nounous pour un fantôme.— Ne vous inquiétez pas pour cela. Demain, nous irons voir la directrice.— Nous ?— Oui, nous. Croyez-moi, je sais exactement quoi faire et quoi lui dire pour qu’elle vous laisse faire ce que vous avez à faire. Tiens, il vient de s’asseoir à côté de moi. Je sens le frottement de la laine de son kilt contre ma cuisse, et il a gentiment pris ma main. J’essaie à mon tour de poser ma main sur son genou, mais je n’y parviens pas : mes doigts se referment sur le vide et tombent sur le tissu du dessus de lit. — Agaçant, n’est-il pas ?— De quoi donc ?— De ne pas pouvoir me toucher… Je ne peux qu’acquiescer silencieusement. — Fermez les yeux, Jennifer, et essayez de recommencer. Au point où l’on en est, je n’en suis plus à une énormité près… Je ferme donc les paupières et lance ma main vers l’endroit où il est censé être. Ce n’est pas vrai ! Son kilt est là, sous mes doigts, je sens le moindre détail du grain de la laine. J’arrive au niveau du genou, et parviens à atteindre sa peau. Elle est douce et, pour la première fois, je ...
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