1. La fête des sens (1)


    Datte: 21/10/2017, Catégories: Divers,

    ... mon regard reste dans le tien et je ne sais pour quelle raison je me mets debout. Est-ce par défi, mais je me sens obligée de faire ce que tu veux. Je pose ma serviette à côté de mon assiette à dessert que la serveuse n’a pas encore retirée et ma main gauche glisse le long de ma hanche. Ensuite sans quitter ton regard, je la laisse aller vers l’ourlet de ma jupe assez courte. Celle-ci est remontée légèrement puis les doigts attrapent la dentelle de la pièce de ma lingerie la plus intime. Ils tirent sur le tissu vaporeux qui descend sur mes cuisses. C’est ensuite au tour de ma main droite et de ses doigts de faire de même avec l’autre côté. Sans te quitter des yeux, je sens que ma culotte est à mi-cuisse maintenant et quand mes doigts s’entrouvrent pour la lâcher, la fine dentelle tombe sur mes chevilles. Il ne me reste plus qu’à lever un pied, puis l’autre, me baisser et ramasser l’objet de ta convoitise. Je suis surement rouge de honte, de confusion et je ne veux pas lâcher tes yeux, j’ai peur que tous me regardent dans cette salle, j’ai l’impression que je suis la cible de tous les regards. Tu me fais signe de me rassoir et je place la culotte là où tu veux que je la mette. Entre ton verre et ta serviette, elle fait une petite tache mauve. — Fais de même pour ton soutien-gorge. C’est dit avec un sourire sur tes lèvres. Je suis anéantie et pourtant, d’une main qui tremble, je passe lentement mes doigts dans mon dos, pince entre pouce et index l’agrafe qui retient la ...
    ... seconde pièce de lingerie féminine au possible et les deux morceaux se désolidarisent. Je fais glisser la bretelle le long de mon bras et la main passe à l’extérieur de celle-ci. L’autre côté est aussi simple à retirer, il suffit ensuite de tirer sur l’une des fixations pour que le soutien-gorge sorte tout seul par la manche de mon chemisier, heureusement courte. Le simple fait d’avoir enlevé la protection de ma poitrine et de savoir que tous m’ont sans doute aperçu faisant cette démarche, voilà qui met mes tétons en érection. Dans le brouillard où je m’enfouis, je crois bien que toutes les conversations sont suspendues par les mouvements de ce déshabillage imposé. Je devrais pourtant savoir que certaines tables nous tournent totalement le dos, mais allez faire comprendre à un cerveau qui bouillonne que peu de monde s’est aperçu de ce que je viens de faire. Toi tu me sembles satisfait et tu reprends le fil de notre conversation un moment interrompue par les ordres que tu viens de donner. La serveuse est à notre table et elle doit pousser doucement les dentelles qui sont sur ta serviette. Elle ne dit rien, elle se contente de lever les yeux vers moi, et encore une fois, je me sens rougir jusqu’à la racine des cheveux. Elle arbore un merveilleux sourire et repart avec les reliefs de notre repas. Elle n’a ni souri ni tenté de dire quoi que ce soit. Professionnelle jusqu’au bout des ongles finalement. Tu me parles de choses et d’autres, pendant que je me risque à un regard circulaire ...
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