La cabane du pécheur .
Datte: 21/12/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... quelques mots faisaient retomber quelque peu la tension… C'est vrai… Je ne faisais rien de mal ! Pourquoi cette panique ? J'ai néanmoins ramassé mon mobile posé au pied de l'arbre avant de regarder et faire face au type. La quarantaine, poivre et sel, en short en jeans, le bon vieux short coupé dans un jeans devenu trop vieux… Le type m'a rejoint sur le bord de la passerelle. Très bronzé, à croire qu’il vit dans cette cabane. Torse nu, en claquette… un certain charme ! Nous échangeons quelques mots. Il m'observait depuis de longues minutes et finit par me réaliser quelques photos en toute sympathie. Je ris timidement comme pour cacher la gêne qui s’empare de moi. La cabane, héritée de père en fils, appartient à sa famille depuis des générations… Son torse luisant, poilu gris, me trouble... plutôt bien foutu le mec et souriant… Je finis par lui tendre mon téléphone en lui disant que j'adorais l'endroit ! Quelques minutes suffisent à me mettre en confiance et je prends la pose au pied de l'arbre et m'enhardis de minutes en minutes me montrant souriante et certainement plus sexy. Gentiment le type a réalisé plusieurs photos de moi, avec un large sourire, laissant supposer qu’il appréciait les poses qui honnêtement et évidement restaient correctes ! Je l'ai vu stopper, regardant autour de nous comme à la recherche de quelques choses. C'est alors qu’il m’a proposé d'avancer visiter la cabane et en faire quelques-unes à l'intérieur… Une boule m'est remontée dans la gorge ...
... m'obligeant à déglutir… Accepter de m’isoler avec cet homme, au vu de sa façon de me regarder, n’était forcément pas sans risques ! Ceci dit, plutôt bel homme… Un mari qui devait à l'instant même dormir à poings fermés… J'étais sortie sans dessous pour mon plaisir… Au pire j'allais passer un moment sexe avec cet inconnu plutôt pas mal et sans risque loin de mes bases… J'acceptais donc et lui emboitais le pas sur cette petite passerelle pas très stable. Un couple sur la jetée nous regardait mais nous pouvions nous aussi être un couple ! Il n’y avait donc pas de quoi s’alarmer. Une fois devant cette cabane ou sur la partie la plus avancée, j'étais soufflée par le panorama. L'air frais iodé me brûlait le visage… la mer à perte de vue, quelques chalutiers au loin, un spectacle grandiose lorsque l’on surplombe ainsi l’océan ne serait-ce que de quelques mètres! Je sentais le type qui ne me lâchait pas du regard et plutôt admiratif. J’en jouais, n’hésitant pas à me tendre, me cambrer, appuyée sur la rambarde comme pour absorber cette force que dégage l’océan. Je me suis alors tournée vers la cabane elle-même mais passant du plein soleil à la pénombre, je n’y voyais qu’un trou noir. J’ai timidement avancé jusque la grande porte. L’endroit était rudimentaire ! Une large table au milieu de la pièce, quelques vielles chaises empilées. Une sorte de poêle comme avaient nos grands-parents sur lequel ils nous faisaient mijoter les délicieux repas dont seuls eux ont le secret ! Deux vielles armoires ...