Un dialogue secret
Datte: 22/10/2017,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Jpj, Montpellier, décembre 2016 On était plutôt mal assis sur des chaises scolaires de tube acier laqué vert et contreplaqué cintré. La salle était petite, sans charme. L'adjoint à l'urbanisme parlait fort dans le micro et les deux enceintes montées sur des trépieds de part et d'autre du bureau imposaient à l'auditoire une attention totale au discours municipal. Mon voisin était attentif. C’était un grand gars en chemisette et jean noir. J’avais repéré son jean noir au tout début de la réunion à cause de ses fesses. Moi j’aime mater les fesses des garçons. Ma robe à moi était printannière. Avec manches longues quand même mais printanière de coton léger à fleurs imprimées. Et puis toute une série de minuscules boutons qui partaient du col jusqu’à la ceinture. De faux boutons qui ne s’ouvrent pas. Juste en déco. Le futal de jean noir, je l’avais sous les yeux. Le mec assis arborait une braguette à boutons. Pas courant ça une braguette à boutons de laiton. On ne voyait que ça sur la chaise, ces boutons brillants de cuivre jaune gonflés d’on ne sait quoi en dedans. Mon regard était scotché et ma main avait du mal à rester tranquille. Moi je pensais, et mon pubis à moi, gonfle-t-il aussi pareillement le tissu de la robe, en indécence ? Et mon regard passait furtivement pour vérifier d’une cuisse à l’autre. Et ma culotte fut tout inondée d’incontinence languissante de fond de gousset. Je croisai alors les jambes et serrai en moi mes chairs pour retenir la béance qui me ...
... décontractait comme un accomplissement, un épanouissement. Mes yeux étaient rivés sur le denim sombre du mec d’à côté. Je distinguais parfaitement le gland dressé qui gonflait le tissu noir à droite des coutures compliquées et rigides de la braguette. A droite. Le gars, donc, portait à droite. Ma copine m’avait dit, à tout faire, préfère un mec qui porte à droite. Moi, ce jour-là, je n’avais pas compris le bien-fondé du conseil. Mais maintenant je comprenais tout. Qu’importe le côté où il porte le mec, pourvu qu’il porte, haut et ferme, et que le bitos tende bien le pantalon, détaillant le rond du gland et son méat fendu. Moi, j’avais décroisé les cuisses. J’étais penchée en avant et je pensais, le contre-plaqué vernis de la chaise est complètement trempé de mes sécrétions à travers culotte et robe. J’ai honte de pareil outrage au matériel municipal. Je pensais, à la fin de la réunion, me faudra discrètement m’éloigner avant que quelqu’un s’avise de la chose. Et y passe, concupissant, la paume pour s’en délecter. J’avais en tête les fesses du gars dans son denim noir gonflé. La craque profonde avait avalé la couture du jean et les deux globes gonflaient l’étoffe arrondissant le tissu usé, moins noir, presque gris. On avait envie d’y mettre les mains, les deux mains et de tirer à soi pour enfoncer plus avant son pubis contre le sien et le sentir profond en soi. Ma main est montée inconsciemment à mon sein gauche pour une caresse personnelle. Le coton pommelait ma poitrine. Le geste a fait ...