1. Un amour de tante


    Datte: 21/12/2020, Catégories: ff, fplusag, oncletante, intermast, Oral fgode, initff,

    ... financier, elle pouvait s’assumer sans difficultés. Le week-end vint plus vite que prévu, avec la présence d’un Gilbert plus fade et ennuyeux que jamais. Le samedi soir, ils firent l’amour, d’abord sans passion, comme un besoin hygiénique pour assouvir quelques instincts naturels et pour garder quelques liens affectifs. Alors que le désir avait du mal à venir, des images de Julie et ses ébats avec son amie Susan envahirent sa tête et enflammèrent vite son corps. Alors que le sexe de son ami n’allait pas au fond d’elle, la laissant sur sa faim, elle se sentait animée d’une ardeur dévorante, un besoin incontrôlable d’aller au bout de ses envies. D’assouvir ses fantasmes. Pourtant, il y a des désirs qu’on ne peut pas satisfaire, des expériences qu’on doit ignorer, et la raison fît retomber son excitation aussi vite qu’elle s’était allumée. La tentation d’y céder l’obséda le lendemain. Seule entorse à ses habitudes, le repas dominical chez ses futurs beaux-parents, ce qui s’avérait alors la corvée la plus ennuyeuse de toute sa vie. D’autant plus qu’elle ne faisait que fantasmer sur Julie et l’utilisation de son gadget, et elle se montra encore plus absente. Il lui fallait penser à autre chose pour reprendre ses esprits. Mais cela n’était pas facile alors qu’une petite voix intérieure lui disait qu’elle était troublée par cette femme, et que sa morale refusait de l’admettre. Quand elle se demandait si elle était lesbienne, elle s’efforçait aussitôt de chasser cette pensée ...
    ... ridicule, comme prise en faute. Mais il n’y avait pas que cela. La présence de Julie lui manquait. Son dynamisme, sa vivacité, son humour. Elle lui apportait un vent de liberté. De l’assurance et de la chaleur. Julie lui prodiguait un véritable réconfort, de l’audace, la sensation d’être belle et désirable, et l’envie de se laisser prendre en main et se laissait guider la tenaillait comme une faim dévorante. Sa tante la recevait toujours à bras ouvert, se montrait attentionnée, lui offrant un soutien bienfaiteur. Ingrid se sentait alors réellement importante. Sa présence lui était donc aussi précieuse que bénéfique. À l’idée de la perdre, un sentiment de tristesse la submergea. Elle comprit qu’il lui faudrait vaincre sa timidité, ses inhibitions, et qu’il était parfois impératif de forcer son caractère. Demain, elle lui téléphonerait. Mais Julie ne prendrait-elle pas cela pour autre chose qu’une simple relation familiale ? Indécise, elle attrapa la télécommande et mit la télé pour créer une présence. Le type de présence impersonnelle qui meublait le silence sans pour autant se montrer envahissante, lui donnant l’impression de ne pas être si seule. Sans même regarder ce que diffusait la chaîne, elle se rendit dans la cuisine pour rassembler sur un plateau de quoi grignoter. Cette nuit encore, elle retarderait au maximum le moment de se coucher. Elle en avait marre des nuits blanches et agitées, se tournant dans tous les sens dans son lit sans trouver le sommeil. Absorbée dans la ...
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