1. Mélanie, étudiante à Bordeaux (10)


    Datte: 23/10/2017, Catégories: Trash,

    Quand elle ouvrit les yeux, elle mit un moment à se rappeler où elle était. Puis les souvenirs affluèrent, et avec eux la douleur lorsqu’elle remua, une douleur intense qui traversa son ventre. Ils l’avaient massacrée cette nuit avant de l’abandonner ici. Les larmes aux yeux, autant d’humiliation que de souffrance, elle s’assit et fourragea dans ses cheveux emmêlés et collés. Puis, rassemblant son courage, elle se leva en retenant un cri et gagna la salle d’eau à petits pas, tellement son anus était en feu. Dans la petite armoire de toilette, elle trouva du Doliprane et en avala deux comprimés avec un grand verre d’eau avant de passer sous le jet bienfaisant de la douche. Sous lequel elle resta longtemps, savonnant ses muscles noués et délassant son corps fourbu. Dans l’armoire elle avait trouvé un tube d’onguent, un gel translucide et crémeux avec lequel elle badigeonna et massa son anus boursouflé en grimaçant. Sans vêtement à sa disposition, elle enroula une grande serviette autour de sa poitrine et gagna la cuisine. Il n’y avait pas un bruit dans la maison ; les hommes devaient être de sortie. Elle prit son petit déjeuner seule, dans le silence de la maison vide, et réfléchit à son avenir. Elle avait basculé sur un coup de tête, un coup du sort, et était devenue... quoi au juste ? L’esclave, la pute de monsieur Lenoir. Elle avait renoncé à ses études de Droit, à ses rêves, pour se donner corps et âme à cet homme qu’elle connaissait à peine. Et le pire était qu’elle ne ...
    ... regrettait pas son choix. Elle avait peur, certes, de ce qu’il lui réservait. Elle avait accepté des tatouages, des piercings, elle suivait un traitement hormonal qui avait développé sa poitrine, et le résultat était fantastique. Elle avait hâte que son Maître la voie et la complimente pour la taille de ses nichons... Mélanie soupira. Elle comprenait que son Maître, non seulement ne la complimenterait pas, mais trouverait un prétexte pour l’humilier et la punir sévèrement. À cette pensée, elle se troubla et son ventre se noua, d’appréhension et de désir mêlés. La jeune fille se tortilla, gênée : depuis que son clitoris était percé, et sûrement à cause du traitement hormonal, il avait beaucoup grossi et était devenu hypersensible. Et maintenant elle mourait d’envie de le titiller et de le faire gonfler de plaisir... Soupirant encore, Mélanie se morigéna ; elle n’en avait pas le droit, et ne l’avait pas fait depuis plus d’un mois. Au lieu de ça, elle plaça bol et couverts dans le lave-vaisselle. Puis elle décida d’aller nager jusqu’à ce que quelqu’un vienne la chercher. Une heure après, alors qu’elle commençait à fatiguer, Freddy apparut dans le pool-house. — Salut, belle blonde ! Tu vas bien ? — Oui, et ce n’est pas grâce à vous ! rétorqua-t-elle. Vous m’avez prise pendant des heures, et ensuite vous m’avez abandonnée sur les draps dégueulasses. — Hé, baisse d’un ton ! Arnaud est parti quelques jours et je veux bien te garder ; mais tu as intérêt à être polie. Et docile, il m’a ...
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