Le monde est ruisselant
Datte: 02/01/2021,
Catégories:
f,
jeunes,
cérébral,
Masturbation
fdanus,
poésie,
délire,
... l’ai prêté à ma sœur… Pour jouir, cet engin est vraiment efficace. » La sœur de cette dame est effectivement En train, en ce moment, de s’offrir des caresses, Mais sans l’objet coquin que bien hâtivement On l’accuse de prendre, alors que c’est sa nièce Qui le détient toujours et l’enfonce à l’endroit De prédilection pour ceux qu’on dit sodomites. Il faut bien lubrifier : le conduit est étroit Mais très voluptueux grâce à la fausse bite. Elle se souvient bien de ce gentil garçon Qui l’avait doucement prise par son derrière : C’est grâce à lui qu’elle a éprouvé un frisson, Divine pâmoison dans l’intime tanière. Depuis, elle aime bien longuement s’exciter Par l’insertion d’objets à travers l’orifice : Carottes ou bien courgettes y peuvent susciter Des moments de plaisir, à son bonheur propices. Ici, point de légume : elle est nue, à genoux, Et penchée en avant, perfore son œil borgne, Simultanément se triture le minou Tandis que le vibro continue sa besogne. La position n’est pas, il faut en convenir, Particulièrement d’une grande élégance : La bouche grande ouverte, on la voit se garnir Le petit trou caché jusqu’à la jouissance. La voisine la voit par les rideaux ouverts : Ce spectacle excitant sans plus tarder l’inspire ! Il a beau faire froid, car nous sommes en hiver, Elle se déshabille et sa fente transpire. Elle est au téléphone avecque son époux Et lui conte aussitôt le plaisant étalage Qu’elle voit tout en se caressant le minou, Puis un concombre fait, ...
... d’elle aussi, l’enculage. La cucurbitacée, poussée avec lenteur Entre profondément jusque dans les entrailles. Rosette étirée par l’objet dilatateur, La dame est amatrice et souvent se fouraille. Avec des tous les détails affriolants et crus, Elle raconte tout à l’homme de sa vie De ce qu’elle ressent du légume membru Dont l’empalement lui permet d’être assouvie. La fin de son discours est ponctuée de cris De plaisir car l’orgasme est quelque peu sonore. Mots tendres et violents que je ne vous transcris Pas ; sachez seulement qu’elle en frémit encore. Le mari à son tour prend son grand braquemart ; Il se paluche tant, il lui vient tant de foutre, Que les voisins d’en bas, couchés dans leur plumard, Voient leur appartement se remplir comme une outre. La prostituée que cet homme s’est payée, Incrédule, regarde un fleuve spermatique Provoquer un déluge où tout finit noyé Tandis qu’il continue son action frénétique. Le flux blanc, odorant, se mêle à l’océan ; Le ventre des sirènes ainsi se fertilise, Puis il vient s’écouler dans le sexe béant De Gaïa, notre mère. Tout se sexualise. Mais l’ange obscur s’en va quand l’aube grise vient En laissant les humains dans leurs rêves obscènes Où la Terre, envahie d’un stupre diluvien, S’est gorgée de fantasmes et d’utopies malsaines. Je peux continuer jusqu’au bout de la nuit Cette histoire sans fin, abracadabrantesque ; Laissons-là le clavier : c’est tout pour aujourd’hui. Le monde est ruisselant d’un désir gigantesque.