Trop bonne
Datte: 06/01/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... midi, une idée sournoise me travaille. Virginie m’a soupçonné d’avoir accompagné Antoine et a voulu vérifier que je ne lui avais pas refilé une maladie honteuse. Je pensais mériter plus de confiance. Je suis vexé et déçu. A quoi bon être fidèle ? Enfin, elle ne me soupçonnera plus. Ouf, la punition est levée Quinze jours plus tard, je passe chez lui pour emmener Antoine au match, selon le code établi. Il voit approcher la date de son mariage et demain doit se rendre chez Lucie : il préfère se coucher afin de partir tôt. Je le quitte, il me remercie pour l’offre amicale. Allez savoir si c‘est la perspective du voyage qui lui donne cet air joyeux… En route, soudain je me souviens que j’ai oublié mon abonnement au stade. Demi-tour. Devant ma maison, stationne la voiture d'Antoine !??? Je le croyais au lit. Étrange. Je m’arrête un peu plus loin, entre sans bruit, arrive en bas de l’escalier. Virginie ett Antoine parlent à voix haute, qui les entendrait ? Elle interroge : - Alors, tu t’es décidé à faire ta prise de sang ? J’ai les résultats de la mienne. Tout est bon, tu ne m’as pas contaminée. Bien. J’exige de voir tes résultats. Je suis peut-être lent d'esprit. Mais cette fois ça carbure dans ma tête. Quoi? Comment Antoine aurait-il contaminée Virginie ? Je n’ose comprendre. J’écoute. - Ne fais pas d’histoires. Regarde, Je n’ai pas le sida, tu vois. Juste un petit problème. Le médecin m’a dit qu’une piqûre de pénicilline devrait me guérir si ce n’est pas trop ancien. C’est ...
... fait, je suis piqué. Je devrai refaire des analyses de contrôle. Heureusement que tu m’as bien conseillé, j’arriverai au mariage tout propre. - A condition de surveiller ta conduite. Quelle idée d’aller voir les putes ! Pourtant, je te soulageais, Lucie s’y était mise et deux femmes ne te suffisaient pas ? Eh ! Bien maintenant, chez moi, plus rien. Tu ne me baiseras plus. Cette fois le doute n'est plus permis. Antoine se roule dans mon lit quand je ne suis pas là. Nous formons déjà un ménage à trois, je l'apprends. Je tens l'oreille lorsque Virginie le sermonne : J(ai pris des risques avec toi. Sais-tu au moins laquelle de tes mauvaises fréquentations t’a plombé. C’est heureusement récent. J’avais bien raison de t’imposer la capote quand tu voulais me baiser. Ouah, j’ai eu chaud. Comment aurais-je expliqué une atteinte sexuelle à mon mari ? Tu as de la chance de ne pas m’avoir foutu une saloperie, sinon je t’étripais. Pense à faire examiner ta future, ou elle pourrait te rendre la monnaie de ta pièce. -J’ai compris. Ca va, je ne suis pas venu pour que tu me fasses la morale. Ton cocu est au match, il n'a aucun soupçon à propos de notre liaison, c'est formidable. Bon ! Tu pourrais me faire une petite gâterie vite fait, tu veux bien ? Et puisque tu as renouvelé ton stock de capotes, on pourrait s’aimer sans risque. Ne traînons pas. - Tu es certain qu’il est au match ? Jure-le-moi. - Tu n’as rien à craindre, ce type n’a pas de couilles, les putes lui font peur. Je le croyais radin, ...