Nathalie
Datte: 11/01/2021,
Catégories:
Première fois
... d’entrainement, la dernière avant les fêtes de fin d’année, nous rangeons le matériel. Je me retrouve bien involontairement à l'écart en compagnie de Nathalie. Quoi que, est-ce vraiment involontaire ? Sans préavis ni signe avant-coureur, elle me lance :"Xavier m'a demandé de sortir avec moi"Son regard interrogateur me dévisage. Je suis, une nouvelle fois, tétanisé… Péniblement quelques mots sortent de ma bouche :"Et toi ? Tu veux sortir avec lui ?"Elle enchaine du tac au tac, bien plus à l’aise que moi :"Peut-être, mais il y quelqu'un d'autre avec qui j'aimerai sortir, mais je ne sais pas ce qu'il pense"Ces mots sont une révélation pour moi. Je suis persuadé qu'elle parle de moi, est ce que je vais encore manquer cette chance de conclure ? Non… Enfin peut être… Oui… Non :"Je crois qu'il est tellement timide qu'il n'ose pas faire le premier pas, tellement…"Mes yeux sont plongés dans les siens. Intensément. Aucun de nous ne parle. Combien de temps s’écoule je n'en sais rien. Qui s'est rapproché de l'autre, encore une fois, impossible à dire, mais finalement, nos mains s'effleurent, nos lèvres se touchent, s'entrouvrent, nos langues se mêlent et s'emmêlent. Comme dans les films Hollywoodiens, mais cette fois c’est réel ! Quelle sensation intense, fruitée, agréable. Mes yeux sont fermés je ne pense à rien : je savoure tout simplement !J'ai embrassé une fille… Enfin. En plus de cela, je l’ai embrassé, ELLE, LA fille… dans le rangement poussiéreux d'un gymnase.Mais déjà, ...
... l'instant est passé, nous convenons de ne rien dévoiler, d’autant que personne ne nous a surpris. Nous voulons garder cela pour nous, pour le moment du moins. Nous décidons de nous revoir dès le lendemain, chez elle, le 1er jour des vacances scolaires. Elle habite à quelques rues de chez moi…Ce soir et cette nuit-là je suis dans un état second, j'ai hâte de la revoir… Pourtant je ne pense absolument pas au sexe, je veux juste être avec elle.Le lendemain, dès 14h je me présente à sa porte. Elle ouvre, me sourit, et l’instant d’après nous nous embrassons langoureusement, intensément pendant de longues seconde. Finalement nos lèvres se détachent, elle me glisse :"Mes sœurs sont en camp de vacances tous les après-midi, et mes parents travaillent, nous avons l'appartement pour nous".Je la suis dans l’appartement. Je regarde partout, sans que mon regard ne s’attarde sur quoi que ce soit. Depuis la grande pièce à vivre nous montons un escalier, puis longeons un étroit et court couloir. Elle ouvre une porte. J'entre. Elle referme. Je découvre sa chambre.D’un côté, un lit deux places, avec quelques peluches dessus. De l’autre, un bureau d’étudiant, une armoire. Beaucoup de babioles encombrent inutilement la pièce. Peu importe, je ne suis pas venu acheter, mais la voir, l’avoir, Elle !Déjà nous nous enlaçons, encore et encore. Nous tombons ensemble sur son lit. Nos jambes s’entremêlent, tous comme nos bras, nos mains, nos langues… Nous sommes enroulés l’un autours de l’autre.Je bande comme un ...